*auteur du livre La Victoire de Jaurès

De Fralib à la SCOP-TI en passant par la Lutte !
Après 1336 jours de lutte, les ex- Fralib ont fait plier le groupe Unilever, qui a délocalisé et donc supprimé toute production de la marque « Eléphant » et « Lipton » en France. Sans relâche, ces salariés se sont battus durant plus de 3 ans. Tout d’abord pour obtenir le rachat des locaux et la cession pour 1€ symbolique des machines par la Communauté d’Agglomération de Marseille. Puis, le 26 mai 2014, un protocole de fin de conflit a permis d’arracher à la multinationale les moyens de redémarrer l’activité industrielle à Gémenos par la création d’une coopérative ouvrière. Désormais, au sein de la SCOP-TI, les salariés
continuent le combat pour produire leurs thés et infusions tout en favorisant l’utilisation de matières premières locales. La lutte se poursuit donc avec l’ensemble des acteurs qui ont contribué à cette première victoire, c’est-à-dire nous tous, par la solidarité, la convergence d’action, par la défense de nos d’intérêts de travailleurs, de consommateurs.
Nous faisons ici la démonstration qu’un autre modèle de société est possible.

La Victoire de Jaurès et les Fralibs
La « Victoire de Jaurès » est, aux yeux de Charles Silvestre (l’auteur du livre), la victoire de la clairvoyance du grand homme et de son sens de l’anticipation. Jaurès est connu comme pacifiste opposé, jusqu’à en mourir, à la guerre 1914-1918. Mais son combat pour la propriété collective est également au centre de sa vie. Charles Silvestre tenait donc beaucoup au rapprochement de l’expérience actuelle de Fralib (à laquelle est dédié un chapitre de son ouvrage) avec la vision du député de Carmaux.
C’est donc une confrontation originale entre l’histoire et l’actualité vécue sur le terrain, à Gémenos, qui vous est proposée durant cette soirée.
Charles Silvestre est ancien rédacteur en chef de l’Humanité et vice président de la société des amis de l’Humanité.

Bourse du Travail d’Aubagne en Danger. Déterminés à la garder !
Les Bourses du Travail sont un bien commun à tous les travailleurs, créées par eux même, dans une volonté de se doter d’un lieu pour se réunir, s’organiser, et favoriser l’éducation populaire. Elles sont issues du mouvement ouvrier à l’origine même de la première force syndicale de notre pays, car c’est de la fusion de la fédération des Bourses du Travail et des syndicats professionnels que naîtra la CGT.
La Bourse du travail est présente depuis 1925 à Aubagne et la CGT, qui occupe les lieux avec d’autres organisations et associations, fête ses 120 ans cette année. Au pouvoir depuis moins d’un an, la majorité municipale UMP-
UDI, veut remettre en cause ses moyens de fonctionnement et donc son existence dans la ville. C’est un véritable coup de force contre la démocratie sociale et la liberté d’expression !
Une bataille est donc engagée pour maintenir ce lieu de lien social et de défense des droits, avec une municipalité qui doit assumer ses responsabilités et ses obligations républicaines.
La Bourse du Travail, c’est la maison de tous les Aubagnais !