Retour sur plus de deux ans d’atermoiements et de dénis de responsabilités des différentes institutions chargées de penser une autre éducation, une continuité éducative, pour un décloisonnement d’une école plus que jamais décrédibilisée et isolée, pour une réhabilitation des savoirs faire du monde si riche de l’animation et de l’Education Populaire...
Une belle gabegie, un sacré bilan et des ajustements, fin de dérogation Hamon oblige, pour la rentrée prochaine, qui sentent la rustine crevée à plein nez...
Emission en ligne sur Radio Galère
http://www.radiogalere.org/node/7143
Alors, y a pas eu révolution, des élans de contestation oui, mais les familles ont payé cher de leur temps, de leurs nerfs, de leur confiance dans le service public, c’était peut être le but de la manoeuvre... et elles paieront monnaie sonnante, n’en doutons pas, malgré la décision d’ajourner la conditionnalité financière de l’accès aux activités périscolaires, ajournement "surprise du chef" d’un an concédé par Monsieur le Maire au dernier CM du 13 avril.
"ça’....
"ça" s’est organisé, "ça" s’est adapté, dans le cynisme et l’assentiment quasi général finalement... "ça", c’est une année, des semaines, des journées d’école exténuantes pour les enfants, dans des écoles toujours mal entretenues pour beaucoup, avec un encadrement toujours aussi problématique, des réveils matin 5 jours d’affilée, une coupure de deux jours et demi... le pire des choix pédagogiques....
Des enseignants réticents à cette réforme, au nom du sacro-saint engagement de l’Etat, oui, remis en question et cela pose de sacrées questions, mais aussi d’autres freins qui dérangent, moins avouables mais bien compris par les parents et des animateurs qui se sont sentis lâchés par les principaux protagonistes de cette affaire...
Des parents qui ont tenté de prendre en charge ce dossier, pour le meilleur mais aussi pour le pire puisque validant souvent finalement des options catastrophiques...
Des délibérations, exclusivement centrées sur les conseils d’école, des votes vélléitaires, opaques et puis rendus caduques par la simple décision du tandem rectorat-mairie... Beau jeu de Tap cul institutionnel...
Les enfants, dernière roue du carosse éducatif, c’est un comble !, en ont mal au fondement de leur éducation, qui est leur droit FONDAMENTAL, faut-il le rappeler ?