Le réchauffement climatique menace irrémédiablement la planète : la liste des espèces en voix de disparition ou définitivement disparues à cause des activités humaines ne cesse de s’agrandir, les forêts équatoriales sont rasées à une vitesse fulgurante, les océans sont très fortement impacté par la pêche et les nombreuses sources de pollution, les abeilles viennent à disparaitre, etc... L’avenir de la Terre n’a jamais été aussi sombre.

L’agriculture industrialisée et notamment l’élevage des animaux a un impact majeur sur l’environnement et tous les écosystèmes. C’est d’ailleurs la première cause de pollution et paradoxalement le dernier sujet abordé tant par les organisations politiques, que les grandes organisations écologistes.
Et chaque jour cela empire...

En France l’écologie n’est pas prise au sérieux, et pourtant tout le monde est d’accord sur le fait que nous devons assurer un avenir aux générations futures, nous nous indignons face aux crimes contre les écosystèmes, nous nous révoltons face aux multinationales qui souillent et détruisent impunément les forêts, les rivières, les océans et toute vie sauvage sur la planète.

Alors que l’on fait croire au citoyen lambda qu’il va sauver la planète en évitant de laisser son robinet d’eau ouvert, en mettant des ampoules écologiques ou seulement en triant ses déchets, les industriels rivalisent d’ingéniosité pour envahir, exploiter et dévaster un peu plus les dernières parcelles d’espace sauvages, tout cela pour le bon fonctionnement du système capitaliste en place. Tout est bon pour faire de l’argent : empoisonner les peuples, chasser les tribus indigènes, privatiser l’eau, assécher, bétonner, piller, irradier... Les États font voter des lois d’exceptions pour criminaliser, réprimer toute opposition, et font usage de la violence pour tuer toute forme de résistance sur place.

Plus les capitalistes agressent la planète, plus les institutions et les partis écologistes se taisent ou capitulent, quand ces derniers ne se sont pas déjà vendus afin de préserver leur carrière.

Alors que faire à un niveau individuel ? Se résigner face à ce sentiment d’impuissance ? Cela serait ignorer la force collective que des individu.e.s peuvent développer en se rassemblant.

Protester. S’informer. S’organiser. Passer à l’action. Nous le voyons avec les actions directes, nous le voyons avec les ZAD, nous avons eu des exemples avec certaines luttes pour la justice sociale : il nous est possible de mettre en échec les plus impitoyables entreprises, de faire trembler les lobbies les plus vicieux.

Nous voulons une écologie sans compromis portée par un mouvement populaire et offensif.

Nos sociétés doivent cesser immédiatement l’invasion de la nature. Nous devons sortir de cette logique de domination, de marchandisation des êtres vivants. Nous voulons une planète où toute l’humanité peut vivre, nous voulons préserver l’habitat de tous les animaux, nous voulons vivre dans le respect des ressources et des autres espèces qui nous entourent, et ainsi casser ce schéma de pensée qui place l’humain comme propriétaire de la Terre pouvant avoir droit de vie ou de mort, et ne prenant compte que ses propres intérêts.

Voila le sens de l’écologie radicale : se battre au quotidien dans l’intérêt des écosystèmes, et non dans l’intérêt du progrès et de la croissance économique voulu par les capitalistes.

Pour chaque arbre, pour chaque animal, écologie radicale !

OCEA (Offensive Contre l’Exploitation Animale)

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ÉCOLOGIE RADICALE & LIBÉRATION ANIMALE - WEEKEND LES 8, 9 ET 10 MAI 2015 À MARSEILLE.

AFFICHE & PROGRAMME DU WEEKEND ICI

Version plus détaillée dans l’Agenda de Mille Bâbords.