Une tribune pour les luttes

Petit Journal d’informations antinucléaires sur l’actualité de Fukushima et d’ailleurs

Article mis en ligne le samedi 16 mai 2015

Un grand incendie fait rage depuis deux jours dans la zone interdite autour de la centrale de Tchernobyl. Malgré la présence sur place de 350 pompiers ukrainiens et de trois avions bombardiers d’eau, des centaines d’hectares ont déjà été la proie des flammes. Les autorités expliquent qu’il n’existe aucun risque de radioactivité puisque le foyer se trouve à une dizaine de kilomètres des réacteurs à l’arrêt et de celui qui a explosé il y a vingt-neuf ans.

Certes la centrale accidentée et les réacteurs à l’arrêt ne sont pas menacés, mais la végétation et les sols et sous-sol tourbeux en train de brûler sont toujours chargés d’éléments pollués par l’accident de 1986. Avec la chaleur et les flammes, la radioactivité rémanente, celle qui justifie l’interdiction de se rendre dans cette zone, est en train de se disperser dans les airs et rejoint peu à peu les nuages qui survolent actuellement la région. Et le vent de 23 km/h qui souffle du Nord-est risque de disperser cette pollution vers une partie de l’Ukraine puis vers des pays d’Europe. La France ne sera pas épargnée, même si les spécialistes affirment que la teneur en radioactivité n’atteindra pas un niveau alarmants. D’ailleurs, si la situation était aussi « normale et sous contrôle » que l’affirment les autorités du pays, le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, n’aurait pas pris la pris le peine de se rendre mercredi sur place pour tenter d’évaluer les risques et les dégâts à venir en compagnie des spécialistes du ministère des Situations d’Urgence.

La suite sur : http://www.politis.fr/Alerte-a-la-r...

750 grammes de Césium sur le Japon
Une intervention du Pr Hiroaki KOIDE au club des correspondants étrangers au Japon
Le 25 Avril 2015 à Tokyo

Le Pr Koide est l’un des rares experts nucléaires qui ait quitté le « village nucléaire » japonais. Il est connu pour ses critiques de l’establishement nucléaire et de la façon dont a été gérée la catastrophe de Fukushima Dai ichi.
Il a été professeur assistant au « Kyoto University Research Reactor Institute »

Pendant son intervention du 25 Avril 2015, il a d’abord passé en revue l’histoire de la catastrophe de Fukushima pour les journalistes qui n’en seraient pas familliers. Il a souligné à quel point le public a été trompé sur la gravité de la catastrophe.

Le niveau des rayonnements à l’intérieur des réacteurs accidentés est si élevé qu’il n’y a aucun moyen encore connu (et il n’y en aura vraisemblablement aucun à l’avenir) pour que l’homme ou une machine puisse déplacer les déchets nucléaires vers un endroit plus sûr.

Il n’y a aucun moyen d’arrêter la fuite de radioéléments dans l’océan ; et il y a une limite quant à la quantité d’eau radioactive qu’on est capable de stocker.

Il pense que vraisemblablement les autorités japonaises vont reconnaître leur défaite et juste ensevelir l’ensemble du site.

La suite sur : http://www.vivre-apres-fukushima.fr/

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