Une tribune pour les luttes

mercredi 9 mars 2016

MARSEILLE

11 h 30

Place du Général-de-Gaulle, 13001

Tous en grève !

Grand rassemblement contre la loi El Khomri et la casse du droit du travail

à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Appel de la CGT

Tous mobilisé-e-s contre la casse du droit du travail
Le 9 mars 2016
Jour de la présentation du projet de loi El Khomri,
Rassemblement à 11h30 – Place du Général de Gaulle – Marseille

Le projet de réforme du Code du Travail, les négociations UNEDIC, après les lois « sécurisation » de l’emploi, Macron, Rebsamen, Santé, les réformes territoriales…. visent à détruire l’ENSEMBLE des droits et acquis sociaux permettant au monde du travail, non seulement de se défendre collectivement et individuellement mais également de pouvoir vivre dignement.
Avec plus de 5 millions de chômeurs, le gel des salaires et des pensions, la diminution des minima sociaux, aujourd’hui encore, salariés du public, du privé, retraités, jeunes, privés d’emplois, sont la cible du gouvernement et du Medef.

Le projet de loi EL KHOMRI, c’est :
remise en cause des 35 H et augmentation de la durée légale du temps de travail pouvant aller jusqu’à 12 H par jour et 60 H par semaine,
inversion de la hiérarchie des normes : ce ne sont plus les dispositions légales les plus favorables aux salariés qui s’appliqueront,
précarisation des droits des salariés avec des accords d’entreprises à durée limitée,
légalisation des licenciements abusifs,
baisse des garanties prévues par le contrat de travail sans contestation possible,
indemnités prud’homales plafonnées au plus bas,
modification des règles de rémunération des astreintes et des heures supplémentaires,
augmentation du temps de travail pour les apprentis mineurs,
remise en cause de la reconnaissance et du rôle des organisations syndicales,

lire la suite : http://www.cgt-cd13.org/


Appel de la FIDL

Jeunesse sans avenir, ça va mal finir ! NON à la réforme El Khomri8
Le gouvernement est en total décalage avec les aspirations des jeunes.

Il veut augmenter le temps de travail des apprentis. On considère qu’un apprenti mineur n’a pas à travailler 10h par jour et 40h par semaine. L’apprentissage n’a pas vocation à remplacer un vrai salarié, surtout qu’aujourd’hui, trop d’employeurs n’embauchent pas leurs anciens apprentis à la fin.

Il veut autoriser les patrons à nous virer plus facilement et plafonner les licenciements. On refuse que les salariés soient plus facilement jetables que des kleenex et on demande de vraies indemnités pour aider les licenciés à retrouver un emploi plus facilement.

Enfin, ils veulent casser les 35h. On réplique que ce n’est pas en augmentant le temps de travail des salariés que les entreprises créeront des emplois et donc qu’on luttera contre le chômage des jeunes. Cette réforme ne fera que boucher encore le plus le marché du travail !

Mobilisons-nous contre un modèle de société fondé uniquement sur la concurrence et la course au profit !

Lire la suite :
http://www.fidl.org/product/les-lyceens-se-mobilisent-contre-la-loi-du-travail-2/


appel de la FSU

Loi Travail : un projet inacceptable
Rassemblements le 9 Mars
A Marseille, 11h30 Place Général de Gaule devant les locaux du MEDEF
A Aix en Provence, à 12 h à la Rotonde

Après les différents rapports publiés (Combrexelle et Badinter) et les lois de sécurisation de l’emploi (Macron, Rebsamen), le projet de loi "visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs" est un pas supplémentaire dans la réduction des droits et garanties offertes aux salariés et aux jeunes.
Nombre d’éléments contenus dans ce texte ne sont pas pour la FSU acceptables, comme le plafonnement du barème des indemnités prud’homales, la facilitation des licenciements économiques, l’inversion de la hiérarchie des normes, le temps de travail des apprentis mineurs ou encore nombre de dispositions relatives à la formation professionnelle...

Lire la suite : http://fsu13.fr/


Appel de Solidaires

Loi Travail : un projet ni amendable, ni négociable, qui doit être retiré !

Le Bureau national de l’’Union syndicale Solidaires réuni le 3 mars, a réaffirmé son opposition totale au projet de « loi travail ». Appliqué, il marquerait un recul sans précédent des droits individuels et collectifs des salarié-es.

Accepter le projet de loi concocté par le gouvernement pour satisfaire le patronat, ce serait :
accepter la liquidation des 35 heures,
accepter de travailler jusqu’à 12 heures par jour,
accepter que les patrons licencient quand ils veulent et comme ils veulent,
accepter des heures supplémentaires majorées de 10% (au lieu de 25%),
accepter des heures supplémentaires payées au bout de trois ans,
accepter que les apprentis mineurs travaillent 10 heures par jour et 40 heures par semaine,
accepter que des référendums imposés par le chantage, puissent défaire les droits collectifs,

Non, il n’y a rien à sauver, rien à négocier dans la loi Travail : retrait total !
C’est une attaque sans précédent contre les salarié-es, qui accélèrerait la flexibilité et la précarité. C’est cette même politique qui est à l’oeuvre avec la contre-réforme PPCR dans la Fonction publique.

Lire la suite : http://www.solidaires.org/Loi-Travail-un-projet-ni-amendable-ni-negociable-qui-doit-etre-retire-3820


Appel de l’UNL
Précaires un jour, précaires toujours ? Les jeunes, étudiant.e.s, et lycéen.ne.s disent non au projet de loi Travail !

A travers le projet de la Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié.e.s. Nous, lycéen.ne.s, étudiant.e.s, jeunes chômeur.se.s, sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, il faudrait maintenant que nous acceptions d’être précaires à vie !

Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du MEDEF, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l’entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exerçant un dangereux chantage pour les salarié.e.s. Ceux-ci auront pour conséquences d’imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaire aux salarié.e.s.

Lire la suite :
http://www.unl-fr.org/component/content/article/42-accueilpcpal/685-2016-02-29-12-34-25

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