restaurant Le Borsalino, 3 boulevard Jean Jaurès, 13400
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Cinq ans après le renversement du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, les manifestations contre la misère et pour la justice sociale sont parties de la région défavorisée de Kasserine lorsqu’un chômeur de 28 ans, est mort électrocuté après être monté sur un poteau. Il protestait avec d’autres contre son retrait d’une liste d’embauches dans la fonction publique.
Le mouvement s’est propagé à de nombreuses autres villes et a notamment été marqué par des violences dans le Grand Tunis.
Des centaines de personnes se sont rassemblées devant le gouvernorat pour demander une réponse à leurs revendications, sans incident.
Plusieurs personnes, dont des membres des forces de l’ordre, ont toutefois dû intervenir pour empêcher un homme de s’immoler par le feu.
La contestation s’est rapidement propagée, témoignant de la persistance de l’exclusion sociale dans un pays qui fait figure de rescapé du Printemps arabe, mais ne parvient pas à s’extirper du marasme économique.
« Il s’agit de la crise sociale la plus grave depuis 2011 », a déclaré Selim Kharrat.
Mardi 19 janvier un rassemblement de plusieurs centaines de personnes devant le siège du gouvernorat aux cris de « le travail est un droit ». a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Au moins 14 personnes ont été blessées. Pour tenter de calmer la situaEon, le ministère de l’Intérieur a décrété un couvre-feu...
avec
Mouldi Sabri, avocat au Barreau de Marseille
Asma Kouki, militante associative
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