Une tribune pour les luttes

Occupation de la Carsat à Marseille.

Article mis en ligne le jeudi 9 juin 2016

Le 27 avril dernier à Marseille, Patrice Claude, 62 ans, s’est immolé par le feu devant la Caisse d’assurance retraite Sud-Est où son dossier d’examen de droits était bloqué.

Pour en savoir plus :
http://www.millebabords.org/spip.php?article29590
http://www.13enlutte.fr/wp-content/uploads/2016/06/13EnLutte-Tract-Carsat.pdf

Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi 9 juin devant la Carsat pour dénoncer le traitement inhumain des dossiers de retraite et rompre l’isolement, distribuer des tracts aux passantEs et expliquer la situation scandaleuse devant laquelle se retrouvent bon nombre de personnes impuissantes face

Distributions de tracts, blocage symbolique et demande d’entrevue avec le directeur de la Carsat. Vers midi, comme aucun représentant n’était venu nous voir, une vingtaine de personnes ont décidé d’aller chercher le directeur. La police est alors venue avec casque, bouclier et attirail habituel pour déloger ceux qui étaient dedans et empêcher ceux du dehors de les rejoindre.

et sur 13 en lutte :
Les personnes souhaitant déposer leur dossier de reraite ce jour et ne pouvant le faire ont laissé leur coordonnées pour que leur dossier soit soumis à la direction. Après le blocage des grilles et vu que personne de la direction n’acceptait de répondre aux revendications, un groupe est allé chercher un responsable au 12ème étage sans ascenceur. Un responsable à fait de vagues propositions et des engagemens flous. Action à reconduire si les demandes n’avancent pas.

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Vos commentaires

  • Le 13 juin 2016 à 11:57, par Junie Ciccione En réponse à : Occupation de la Carsat à Marseille.

    "Occupation" dites-vous ? Malgré l’assurance par la direction (qui a reçu la fille de Patrice Claude et s’est engagée à l’aider dans ses démarches y compris auprès d’autres organismes), un rassemblement prévu devant la Carsat s’est transformé en blocage . Aucune concertation ne s’est faite avec les organisations syndicales de l’organisme. Des agents ont été pris à parti, et même insultés par des membres du collectifs. Ceci amène quelques réflexions.

    Nous savons bien que la condition des précaires, qu’ils soient chômeurs, malades, invalides ou intermittents du spectacle, est un parcours d’obstacles administratifs. Si Patrice Claude en a subi les contraintes, c’est probablement par une accumulation très longue et cela ne se résume pas à son dossier retraite. Nos procédures ne sont pas pire que celles de la CAF ou de Pôle Emploi, au contraire. Le dossier est bouclé, par ailleurs.

    Il n’est pas admissible de s’en prendre aux agents, il est même complètement ridicule d’accuser le directeur d’être un pyromane. Le résultat en interne n’a pas été une réaction de soutien. Au contraire. C’est bien dommage, car nos intérêts sont communs. Les agents font leur boulot du mieux qu’ils peuvent, les procédures viennent de l’appareil législatif et ministériel. Nous avons une conscience professionnelle, nous nous battons tous les jours pour que chacun puisse toucher sa retraite. Faire un martyre de Patrice Claude n’est pas une bonne idée. En faire l’exploitation relève d’une manipulation politique qui ne servira à personne.
    Je suis une militante, mais là, je suis contente de ne pas m’être associée à cette initiative, ce qui m’aurait très certainement coupée de mes collègues et aurait ruiné le travail de discussion que je poursuis avec mes collègues de travail.

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