La langue d’Oc a été banni par la consitution du peuple français, revue en 1994 sous l’impulsion de Jean-Pierre Chevênement, qui ne reconnaît depuis comme "langue de la République" que le seul français. cet ajout constitutionnel taillé pour lutter contre l’anglais a eu pour unique résultat de mettre les langues régionales hors du champ du droit. Cours de langue régionale, émissions maigrichonnes de télé, bilinguisme des noms de rue sont devenus facultatifs, une très large partie de la population se sent niée, facultative elle aussi. La mondialisation en marche a besoin d’un marché unique et de consommateurs au maximum uniformisés. La langue d’Oc est absente de ce programme. Langue de l’identité, elle doit au contraire être euthanasiée au plus tôt...
C’est dans ce contexte qu’intervient le rassemblement de Carcassonne, organisé pour le samedi 22 octobre, par un ensemble d’associations, dont au centre l’Institut d’Etudes Occitanes (IEO), créé en 1945 dans le grand courant né de la Libération.
Cette manifestation est destinée à sensibiliser l’opinion sur la revendication suivante : des droits à apprendre, parler et entendre la langue d’Oc dans l’espace public. Et conséquemment des moyens pour exercer ce droit.
Des autocars au départ d’Aix et de Marseille assurent aux manifestants provençaus le transport et le retour de Carcassonne.