Par une précédente grève en novembre 2015 (contre ONET), la section syndicale avait déjà obtenu des avancées, notamment la prise en compte de toutes les heures travaillées, la hausse des mensualités ou des embauches en CDI. Il s’agit aujourd’hui de gagner des améliorations salariales alors que les négociations ouvertes avec l’employeur n’ont pas permises de satisfaire les revendications des personnels.
Les grévistes revendiquent : augmentation des qualifications dans la grille conventionnelle des salaires ; prime de panier à 4€ ; mise en place d’un treizième mois.
Frotter, frotter ? Faut payer !
Alors que l’industrie du tourisme est en plein essor à Marseille, les salaires de misère ne sont pas une fatalité ! D’autant plus que dans le cas d’Adagio, l’entreprise génère plusieurs millions de chiffre d’affaire et est copropriété de 2 poids lourds du secteur (Accor et Pierre & Vacances). Le donneur d’ordre doit prendre ses responsabilités et doit payer décemment l’ensemble des travailleurs-euses qui font tourner son entreprise, sans se cacher derrière le sous-traitant !
Aujourd’hui comme lors des précédents conflits ayant touchés depuis un an le secteur hôtelier marseillais, les « petites mains » de la sous-traitance, se révoltent et disent non à l’exploitation et au mépris !
La CNT Solidarité Ouvrière appelle à venir soutenir les grévistes, tous les jours à partir de 08h45 (09h45 le week-end) devant l’Aparthotel Adagio Marseille Vieux Port au 30 Rue Jean Trinquet, 13002 Marseille (Tram Sadi Carnot).
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Revue de presse
Marsactu.fr :
brève du 29 juin
La Marseillaise :
brève du 29 juin
Article du 30 juin
TourMag.fr :
brève du 29 juin
Vos commentaires
# Le 1er juillet 2017 à 21:27, par Fernand Pelloutier En réponse à : Grève des femmes de chambre sous-traitées de l’Adagio Vieux-Port - Venez soutenir le piquet !
La Lutte Enchantée viendra pour le troisième jour chanter avec les grévistes. venez avec du café et des casseroles.