Une tribune pour les luttes

GROS BATON ET MINUSCULE CAROTTE

Article mis en ligne le mercredi 9 novembre 2005

"Après les provocations du pyromane Sarkozy, le gouvernement utilise le gros baton face à la violence des jeunes et nous propose maintenant une minuscule carotte :

- Les mesures d’exception de la période coloniale remises au gout du jour par le Gouvernement sont un terrible aveu, elles ouvrent la voie à des dérives graves et sont totalement inacceptables.

- Quant aux mesures sociales annoncées, elles ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan de la casse sociale et de l’asphyxie du mouvement social organisées par ce gouvernement.

- Les zones franches supplémentaires et le type d’emplois proposés vont enfoncer ces quartiers dans la précarité, le non-droit social et les aubaines patronales.

- L’annonce de mesures anti-discriminations est déjà contredite par le climat de xénophobie et de racisme entretenu par la droite depuis trop longtemps.

- La mise au travail des jeunes dès quatorze ans est la préparation d’une formidable régression sociale, une attaque de plus contre l’école publique et les ZEP et une aubaine patronale de plus.

La loi de finances doit être d’urgence révisée afin de permettre la mise en place de mesures d’urgence pour le logement et l’éducation, de renforcement des services publics dans les quartiers et cités populaires, alors que le gouvernement continue de choisir les dégrèvements fiscaux massifs au bénéfice des possédants

La misère semée depuis des années prépare de nouvelles explosions. La violence n’est pas une solution, mais il n’y aura pas d’issue durable à la crise des banlieues et des quartiers populaires sans remise en cause fondamentale des orientations ultralibérales et autoritaires.

C’est pourquoi il faut arrêter, avant l’irréparable, la politique de régression sociale, d’autoritarisme et de mépris du gouvernement et lui opposer une politique alternative de plein emploi, de justice sociale et d’égalité des droits."

pour la coordination départementale des Alternatifs
Bruno Della Sudda, porte-parole départemental
Nice, le 8 novembre 2005

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