14 h devant le Medef, Place Charles de Gaulle, Métro Vieux Port
14 h devant le Medef, Place Charles de Gaulle, Métro Vieux Port
Orchestrée par le MEDEF, la précarité ne cesse de gagner du terrain entraînant la misère sociale chez des millions de salariés, chômeurs, immigrés, jeunes... Dans le cadre des de la renégociation de l’Unedic, les patrons veulent encore plus précariser les chômeurs. Dans le cas du régime général cela serait passer de 23 mois d’indemnisation à 20 et en
réintégrant la dégressivité !!!
Dans nos branches, l’application du protocole d’accord sur les annexes 8 et 10 se révèle être une véritable catastrophe !
Dans notre quotidien de travailleurs, nous constatons que l’obtention du régime de l’intermittence du spectacle est toujours plus difficile. La course aux cachets s’est accrue pour un nombre plus important d’entre nous. Nous sommes une bonne partie à devoir accepter des cachets et des
conditions de travail au rabais. Combien d’entre nous ont quitté la profession ou sont tentés de le faire ? Sans parler des difficultés kafkaïennes auxquelles nous nous heurtons quand il s’agit de discuter avec les administrations qui gèrent nos dossiers, administrations dont les salariés subissent eux-mêmes l’amoindrissement des conditions de travail.
Or, actuellement MEDEF et CFDT ne veulent pas voir renégocier les accords UNEDIC des intermittents, avant la conclusion de la nouvelle convention Unedic pour le régime général, qui s’oriente sur une dégressivité des allocations et une baisse des indemnités afin de réduire une nouvelle fois le nombre de chômeurs indemnisés. Il est donc à prévoir que le protocole
de juin 2003 soit prorogé jusqu’à la fin 2006 !!! C’est inacceptable !!
Aujourd’hui, plus que jamais, il faut se mobiliser pour reconstruire et imposer un nouveau rapport de forces, en notre faveur, pour obtenir des avancées et d’abord l’abrogation claire du protocole..
La CNT appelle toutes les organisations syndicales, les collectifs et les associations à construire ensemble une mobilisation unitaire des salariés dans les secteurs du spectacle vivant et enregistré pour faire face aux
attaques patronales et gouvernementales et pour imposer nos droits, contre la précarité.