Une tribune pour les luttes

samedi 9 mars 2019

AIX EN PROVENCE

15 h

Les allées provençales • Château de l’Horloge • Café les 3C, 13100

Journée internationale de lutte pour le droit des femmes

Dénonçons la précarité dans la vie des femmes !

LE PROGRAMME
Samedi 9 mars à Aix-en-Provence

Devant les allées provençales d’Aix,
• de 15hà 18h30 nous organisons une collecte de produits d’hygiène destinés aux femmes démunies , venez avec vos dons
(lingettes, brosses a dents, protections périodiques, etc)
• 16heures : Zik d’Assaut
• 17h Flamenco
Pour les enfants : des coloriages non sexistes
Pour les adultes : débattre avec nous dans la rue !

Au Château de l’Horloge
• 15h30 /18h, ATMF organise des d’ateliers débats portant sur :l’éducation non sexiste, l’entreprenariat au féminin, la mobilité, l’autonomisation économique des femmes.

Au café les 3C
• de 16h à 22h : Les droits des femmes : un combat universel.
• 16H ciné-débat à partir du film Satin rouge de la réalisatrice Raja AMARI,débat Ouahiba Hamouda.
• 18H textes d’auteures.
• 19h danse orientale...

Collectif constitué par :
ATMF, La Cimade, LDH, Le Mouvement du Nid, Osez le féminisme !13, Planning Familial13, SOS Femmes13, Unis-Cités.

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes reste d’une brûlante actualité tout particulièrement pour les femmes pauvres qui sont 4,7 millions en France.
Parmi elles on observe des cheffes de famille monoparentale, des femmes rurales, des femmes âgées, des migrantes, et puis les "invisibles " que sont les femmes sans domicile fixe et les femmes contraintes à la prostitution. Cette pauvreté n’est pas un phénomène provisoire ou marginal car partout en Europe et dans le monde, ce sont toujours les femmes qui sont les plus pauvres. C’est un phénomène structurel en lien avec l’organisation sociale basée sur la domination masculine.
Tant que les plus exclues socialement ne seront pas prises en charge par des mesures spécifiques, nous serons moblisé.e.s.

Pas de progrès social sans égalité entre les femmes et les hommes !

Les lois contre les différences de rémunération (de 9% à 24%), ne sont pas appliquées ; l’orientation, la formation et le recrutement des femmes vers des métiers plus variés et plus rémunérateurs ne sont pas favorisés.
Les tâches non rémunérées sont presque toujours assurées par les femmes : soins des enfants, aux malades et parents vieillissants ou handicapés et 72 % des tâches domestiques.
Pour les femmes, il y a trop de temps partiels contraints (80% des temps partiels sont occupés par des femmes), trop d’emplois déqualifiés, de postes d’intérimaires, de travail sans rémunération, de chômage (le taux de chômage des mères seules est à 15 % alors qu’il est en moyenne à 9,6 % pour l’ensemble des mères). En résumé, un marché et une organisation du travail très défavorables aux femmes.
Les femmes sont pénalisées au niveau des retraites :deux retraité.e.s pauvres sur trois sont des femmes, et elles perçoivent en moyenne 40% de moins que les hommes. Les conditions de fin de vie des femmes seules et pauvres sont une honte pour la France.
Les femmes les plus pauvres sont aussi les plus souvent victimes de violences masculines ,y compris les femmes qui ont contraintes à la prostitution. Les plus pauvres sont aussi celles qui ont un moindre accès à la contraception ou à l’IVG. Les grossesses non désirées et la monoparentalité sont des facteurs aggravants de paupérisation (une famille sur 5 est monoparentale et dans 83% des cas c’est la mère qui est à sa tête).
Il n’existe pas de réel service public de la petite enfance (crèches en nombre insuffisant).
Tous ces facteurs s’accumulent. Ils s’accentuent pour les femmes migrantes. La France est en infraction avec les traités internationaux qu’elle a signés : viols, prostitution, violences, exclusion, ghettoïsation, sexisme, racisme, grande pauvreté forment l’enfer des femmes migrantes.
Les politiques publiques d’austérité conduites depuis de nombreuses années en France et en Europe, et la réduction des dépenses publiques, menacent les conquis sociaux et impactent donc encore plus les femmes, et dans la mesure où elles constituent la majorité des travailleur.se.s du secteur public., c’est la double peine.

Au Président de la République M. Macron et à la Secrétaire d’État aux droits des femmes Mme Schiappa, nous disons :
Les discours sur les grands plans de lutte pour l’égalité femmes-hommes ne suffisent plus. Pour établir une égalité réelle, il faut une volonté politique qui alloue des moyens réels.
Le Secrétariat d’état aux droits des femmes est le plus petit budget de l’Etat car il représente 0.006% du budget total ! Pour que les choses changent, il faut de véritables moyens humains et financiers.

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