De Nancy à Marseille les fenêtres des confiné-e-s nous montrent que l’État, son administration et sa classe politique n’ont pas le monopole de la parole et que confinement ne rime pas avec résignation.
Photo copyleft : Didje et La sardine
Article mis en ligne le vendredi 3 avril 2020
De Nancy à Marseille les fenêtres des confiné-e-s nous montrent que l’État, son administration et sa classe politique n’ont pas le monopole de la parole et que confinement ne rime pas avec résignation.
Photo copyleft : Didje et La sardine
Alors que le gouvernement a sorti la grosse artillerie technologique, beaucoup d’enseignants s’interrogent sur le sens et la possibilité de l’apprentissage à distance dans un contexte où la crise sanitaire creuse les injustices sociales et scolaires.
Dès la fin du mois de février, alors que les premiers établissements scolaires fermaient leurs portes dans les régions les plus précocement touchées par (...)
Le mercredi 22 avril 2020
Lettre II.
Mon cher Usbek, je réponds tardivement à ta lettre car ici les événements filent comme au galop d’un cheval piqué par un éperon. Notre sultan et ses mages, médecins et astrologues guettent les avis du bon peuple à la loupe. Ses ministres condamnent ici pour pardonner là bas. L’un des grands serviteurs du royaume a autorisé des cérémonies tandis qu’il interdisait aux plus basses castes de (...)
Le mardi 21 avril 2020
En cette période de confinement, de contrôle intense et d’invasion massive de l’information et de la désinformation, continuons à réfléchir et surtout à agir, créer et diffuser par nous-mêmes ! C’est dans ce but qu’ont été élaborés, en pleine crise du COVID-19, ce nouveau morceau et ce nouveau clip.
Titre : VIRUS Instru : Remito / Mix : Nestor / Texte : Etnas / Vidéo : Etnas
Vidéo clip sur Youtube : (...)
Le samedi 18 avril 2020
Lettre I.
De Rica à Usbek.
D’ou vient que notre législateur nous prive de liberté et exige de nous des parchemins où nous écrivons nos déplacements ? D’aucuns de ses sujets voient dans l’air un grand mal, d’autres s’effrayent de toucher les poignets de porte du palais et il n’y a plus moyen de pénétrer au harem depuis le 16 de la lune d’ Ispahan.
Il y a en nostre contrée, un peuple qui claustre les (...)
Le samedi 18 avril 2020
Le 13 avril, Macron a annoncé le début progressif du déconfinement pour le 11 mai. Mais la manière dont il l’a fait révèle les contradictions typiques d’un État capitaliste qui constate qu’il est dépassé par la situation. Des contradictions qui auront de lourdes conséquences.
D’un côté, Macron veut satisfaire le patronat et les économistes partisans de la "relance de la croissance" dans les plus brefs (...)
Le mercredi 15 avril 2020
Semaine d’action internationale, du 1er au 8 novembre afin d’agir contre le fascisme et de défendre une ligne révolutionnaire ! Il est temps de s’organiser et d’écraser le fascisme de n’importe quel bord qu’il soit !
De Kobanê au monde entier : Soulèvement contre le Fascisme Cliquer sur l’image pour voir la vidéo par la
Le 1er novembre 2014, des millions de personnes dans le monde sont descendues dans (...)
Le dimanche 1er novembre 2020
Un extrait de cet article a été publié dans le Combat Syndicaliste du mois d’octobre 2020, nous le partageons ici dans son intégralité.
Le mercredi 14 octobre 2020
Dans la première moitié de l’année 2020, le déferlement viral aura provoqué un ralentissement inédit de la dévitalisation marchande de la planète. Au cœur du confinement s’est alors diffusée une lucidité partagée, mais trop souvent désarmée et isolée, quant à l’urgence de faire barrage in extremis à la production du désastre.
Le 17 juin dernier, alors que la machine se ré-emballait de plus belle, plus de 70 (...)
Le mercredi 7 octobre 2020
Le régime fasciste de l’AKP continue et intensifie sa répression sanglante, les arrestations et la torture ciblant les kurdes, (parti démocratique des peuples) qui est le deuxième parti d’opposition en Turquie, par rapport à leur soutien aux manifestations pour Kobanê en 2014 (qui était à ce moment là aux mains de l’Etat Islamique). Toute personne opposée au régime est réprimée, torturée, réduite au (...)
Le lundi 28 septembre 2020
La terreur est de retour à Tila, Chiapas, manifestée par le réapparition du groupe paramilitaire Desarollo, Paz y Justicia [« Développement, Paix et Justice »]. Sans interruption, attaques à main armée, assassinats, barrages et de nombreuses autres agressions se succèdent à l’encontre des 836 membres des terres collectives ejidales qui viennent de récupérer leurs droits territoriaux.
Le mercredi 23 septembre 2020