20 h à Mille Bâbords, 61 rue Consolat (métro Réformés)
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En avril 2002, une fraction des forces armées, agissant de concert avec l’administration américaine, a tenté un coup d’Etat contre le gouvernement démocratiquement élu d’Hugo Chavez. L’intervention massive des travailleurs et des jeunes a rapidement chassé les putschistes.
Mais jusqu’à ce jour, les capitalistes et les propriétaires terriens ne cessent de saborder l’économie. Ils se dressent contre l’émancipation des couches les plus exploitées de la population, lesquelles ont bénéficié de la politique sociale du gouvernement : gratuité de l’école, scolarisation d’un million de jeunes supplémentaires, ouverture des écoles bolivariennes, vaste programme de santé publique, subventions d’emplois d’intérêt public, réforme agraire, etc.
Chavez a déclaré : "Je suis chaque jour un peu plus convaincu qu’il est nécessaire de dépasser le capitalisme." Ceci n’est possible, a-t-il ajouté, "que par le socialisme, le vrai socialisme, avec l’égalité, la justice et la démocratie". Avec la radicalisation de la réforme agraire et les récentes nationalisations sous contrôle ouvrier, la révolution vénézuélienne entre dans une phase décisive. Le 17 juillet dernier, Chavez a annoncé que 136 entreprises actuellement fermées seront soumises à un examen en vue d’une expropriation. "C’est comme la terre non travaillée", a-t-il dit. "De même que nous ne pouvons pas admettre des terres inexploitées, nous ne pouvons pas accepter que des industries ne fonctionnent pas". Au total, 1149 entreprises pourraient faire l’objet de ces investigations.
Les médias sont restés presque totalement silencieux sur cette révolution. Greg Oxley, de la campagne Pas touche au Venezuela !, expliquera quelle est la situation dans le pays et pourquoi la révolution bolivarienne n’est toujours pas hors de danger.