De la casbah de Belsunce au gourbi du Rouet, on retrouve la même logique.
PRI à Belsunce, ZAC au Rouet, aucun logement social accessible n’a été construit et encore moins des résidences adaptées aux vieux travailleurs immigrés.
Les hôtels insalubres ont pu continuer à vivre de la misère humaine. Aujourd’hui ils servent de prétexte pour expulser une immigration qui dérange.
Cette ancienne immigration bénéficie des droits sociaux (Sécurité sociale, retraite, allocation logement, ...), il est inacceptable pour les dirigeants UMP qu’elle soit maintenue au moment où ce gouvernement met en place une politique libérale d’immigration jetable pour avoir des travailleurs à moindre coûts et corvéables à merci !
Déjà une partie des 4000 CHIBANIS, radiés par les services fiscaux marseillais afin de faire des économies sur les budgets sociaux, ont perdu le bénéfice de toutes les prestations de solidarité.
Ainsi leurs ressources sont amputées de moitié voire de plus, ils n’ont plus les moyens de vivre en France.
Notre association a soumis aux parlementaires de gauche une proposition de loi afin de reconnaître leur spécificité.
Nous demandons aux élus parlementaires marseillais de s’engager et de prendre position clairement.
Rassemblement le Mercredi 29 mars 2006
à 14 heures
Devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille
6, rue Joseph AUTRAN à Marseille 6ème arrondissement