Une tribune pour les luttes

Dominique de Villepin, le plus sourd des poètes !

par Mathilde Filloz

Article mis en ligne le lundi 27 mars 2006

Un poème à Dominique Galouzeau de Villepin, ci-devant premier ministre et poète à ses heures, par Mathilde, 94 ans.

Dominique de Villepin
Le plus sourd des poètes !

La jeunesse de France avance et va chantant !
Sur les grands boulevards, au fond de la province
Les jeunes pleins d’ardeur, dans un flot exaltant,
Rejettent le contrat pervers qui les évince !

« C.P.E. » ! Mauvais coup au code du Travail,
Droits acquis de cent ans d’âpres et dures luttes,
Quand le Maître de forge exploitait son « bétail » !
Rêve du patronat ? La méthode des brutes ?

Patrons de droit divin reviendraient triomphants,
Armés de pleins pouvoirs ? Magnats de l’industrie
Disposeraient sans frein de droits ébouriffants ?
Retour à l’esclavage et à l’escroquerie !

Une marée humaine, immense branle-bas,
Appelle à écouter : La jeunesse éternue !
Le pays tout entier refuse le débat
Après la décision indigne et malvenue !

Miné par le chômage et les iniquités,
Le peuple se soulève et franchit la barrière !
Le prince qui gouverne attente aux libertés
Pour conserver encor sa splendide carrière !

Un jour chair à canons, un jour chair à patrons,
Les jeunes de vingt ans, quand le printemps paraît,
Mènent le fier combat, méprisant les poltrons !
De cette inique loi, ils veulent le « RETRAIT » !

Mathilde Filloz ( 94 ans)

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