avec, pour ouvrir les débats, des organisations présentes dans les Zones Urbaines dites Sensibles (Collectif contre le désert social, un enseignant (FSU) en ZEP,...), des organisations étudiantes (la coordination des étudiants d’Aix et Marseille, Sud Etudiants, UNEF, Lycéens, ...), l’Union départementale CGT, Michel PARTAGE (maire de Varages (Var) Réseau France Libertés, Collectivités Hors AGCS ...), un porte-parole de la Convergence Nationale des Collectifs de Défense et Développement des Services Publics

 Automne 2005, la révolte des jeunes des banlieues montrait le manque des moyens, l’inadaptation, voire l’absence des services publics. Dans le même temps elle les revendiquait comme lien de solidarité, de cohésion sociale et d’accès aux droits.
 Printemps 2006, la résistance des jeunes étudiants et lycéens contre la précarisation de la société, dénonce l’importante précarité qui règne aussi dans les services publics. Elle refuse un modèle de l’éducation et du monde du travail, où l’assujettissement toujours plus étendu au marché, ne vise en définitive qu’à enrichir un petit nombre pour instaurer la précarité pour le plus grand, y compris en envoyant les plus mal lotis en apprentissage dès 14 ans.
 L’une comme l’autre, ces mobilisations portent l’exigence d’une société solidaire (solidarité intergénérationnelle, entre différentes origines, salariés - jeunes non salariés...), mettant ainsi la question des services publics et de la répartition des richesses au cœur des revendications. Dans ces mobilisations, cette jeunesse montre aussi une énergie, une ténacité, une volonté d’être entendue - porteuses d’avenir.
 Nous ne pouvons que faire le lien avec les luttes qui se mènent ailleurs : celles de la défense de la santé et des hôpitaux de proximité, celles des salariés à EDF-GDF, de la RTM, de la SNCM, celles de ces municipalités qui aujourd’hui reprennent en Régie le service des eaux, et beaucoup d’autres ...?

Préparons ensemble notre devenir.