L’agriculture des Bouches-du-Rhône est depuis quelques années touchée par des crises à répétition. Productivisme et surproduction, libéralisation des échanges dans le cadre d’une économie mondiale et manque de volonté politique sont les raisons du marasme de beaucoup de filières agricoles et notamment celle des fruits et légumes.
Cette démarche s’inscrit dans le rapprochement entre les producteurs et les consommateurs afin de limiter les marges des intermédiaires, et notamment celle des grandes surfaces, pour améliorer le revenu des paysans et atteindre le prix rémunérateur. Ce rapprochement s’opère également en termes de qualité des produits. Une consommation locale permet de vendre des produits frais, cueillis à maturité et présentant une qualité gustative et nutritionnelle optimale.
Un groupe de producteurs, accompagné par l’ADEAR 13, décide de réagir et de s’organiser pour vendre leurs productions dans un lieu commun. En effet, douze agriculteurs, issus pour la plupart des marchés paysans de l’ADEAR, vont ouvrir le premier point de vente collectif des Bouches-du-Rhône.
Les producteurs s’engagent à respecter des cahiers des charges par production, pour contrôler la manière de travailler, et à répartir la production entre eux. Ce processus de qualité interne est renforcé par la présence de nombreux producteurs certifiés en agriculture biologique.
Le principe du point de vente collectif est simple : offrir aux consommateurs un choix important de produits frais dans un même local, géré directement par les producteurs qui assurent eux-mêmes les permanences de vente. D’autre part, dans son fonctionnement, sont prévues des animations ponctuelles qui permettront de découvrir de façon originale les produits vendus sur place.
L’ouverture du magasin « Pays’ en Direct » à Istres est prévue le 15 septembre. Nous sommes convaincus que cette démarche correspondra à l’attente des consommateurs.
Nous avons la conviction que les créations de circuits courts (marchés paysans, points de vente collectifs et Association de maintien de l’agriculture paysanne) sont une des solutions pour assurer l’avenir de l’agriculture en France.
Nous comptons sur votre participation.
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