Une tribune pour les luttes

les conséquences de l’après 11 septembre

Armagueddon ou le choc des civilisations

par Chems Eddine Chitour

Article mis en ligne le lundi 11 septembre 2006

Depuis cinq ans le monde vit au rythme des bruits de botte, il retient son souffle quelque soit sa latitude. Les versions données sur les artisans des attaques contre le Word Trade center ne cessent d’être battues en brèche, au point où même les Américains commencent à douter de la version officielle.

Ainsi, de plus en plus les gens aux USA sont convaincus que les autorités américaines dissimulent leur participation à la tragédie du 9/11. Les déclarations des témoins, estampillées confidentielles pendant plusieurs années, prouvent maintenant que la démolition contrôlée a peut-être eu lieu. Le gouvernement US avait de longue date prévu un tel incident — comme l’indique le document de défenses républicain Reconstruction de l’Amérique de 2000. L’organisation 9/11Truth croit que les USA ont probablement orchestré un incident de ce genre pour justifier l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan, comme pour restreindre des libertés civiques US par l’introduction du Patriot Act [1] .

Il semble que les Américains avaient envisagé de détruire un avion en vol en 1962 et de faire porter la responsabilité à Cuba. ... « Alors écrit Kim Bredesen pourquoi cela devrait-il être exclu aujourd’hui ? Beaucoup croient aussi que les renseignements pakistanais ont coopéré avec la CIA et Al Qaïda parce qu’ils ont transféré d’importantes sommes d’argent au pirate de l’air Mohamed Atta dans les jours débouchant sur le 9/11. Ils ont même eu Ben Laden sous surveillance durant la durée de ses soins dans un hôpital militaire de Peshawar au Pakistan, en septembre 2001 .La plupart d’entre nous auraient trouvé étrange que l’impact d’un avion de ligne soit insuffisant pour faire s’effondrer un gratte-ciel. Cependant, les années passant, plusieurs personnes et groupes, en Amérique du Nord et en Europe, commencèrent à douter que cela soit forcément exact. Pour eux, un ensemble de circonstances contradictoires entourant les attaques ne correspondent pas aux explications des autorités américaines et de la Commission sur le 11 septembre nommée par le Congrès ». (1).

« L’une des raisons principales de ce doute est qu’il y a des témoins du 11/9 qui décrivent des événements ne correspondant pas à ceux de l’histoire officielle. [2] Un exemple est donné par les spectateurs qui ont entendu et vu ce qu’ils pensaient être des explosions autour des tours jumelles avant que les avions les heurtent. Des policiers pensèrent qu’elles ressemblaient " à des implosions planifiées ". Le pompier Richard Banaciski déclara ceci : " Cela ressemblait à ce qu’on voit à la télévision quand ils font sauter ces bâtiments. Cela semblait provenir de tout autour comme une ceinture, toutes ces explosions. " Stephen Gregory, le Commissaire Assistant au Feu déclara : " J’ai vu un flash au niveau le plus bas du bâtiment. Vous savez, comme quand ils démolissent un bâtiment ". C’est un fait qu’aucun des quatre avions détournés ne fut arrêté par les avions de combat. Cela combiné au fait que la majorité de l’Armée de l’Air était engagée dans des exercices militaires, donna poids au soupçon que la force de défense aérienne américaine avait donné l’ordre de " se retirer " de sorte que les attaques terroristes puissent se dérouler sans encombre. Une autre événement suspect est que le WTC 7 — aussi connu sous le nom de Bâtiment 7 — un gratte-ciel de 47 étages, s’effondra sans avoir été heurté par les avions. La partie des interprétations techniques de cette déclaration fut directement réfutée dans un rapport , écrit par le National Institute of Standards and Technology (NIST), qui prétendit que ce fut le carburant des avions de lignes qui perturba la structure des tours et que cela les fit par la suite s’effondrer. Le NIST ne peut pas donner d’explication satisfaisante sur pourquoi le troisième bâtiment, le WTC 7, s’est effondré sans avoir été heurté par un avion. Steven E. Jones, Professeur de physique à Brigham Young University dans l’Utah, rejette les déclarations du NIST au sujet des tours jumelles. Il dit, par exemple, comment des témoins oculaires ont observé que l’acier de chacun des trois gratte-ciel avait fondu (dans certains cas, l’acier fut trouvé incandescent jusqu’à trois semaines après l’attaque) et avait été tordu d’une manière qui ne peut avoir été provoquée seulement que par ce qu’il décrit comme des " charges de découpe " installées au préalable. Selon Jones, ces charges se composaient de thermite, HMX, ou RDX, des substances explosives utilisées seulement dans les démolitions contrôlées. (1).

« L’existence des circonstances et des témoignages qui contredisent les aspects de l’histoire officielle mena quelques personnes et groupes à rechercher des explications alternatives sur ce qui arriva le 11/9. Une comparaison des différents avis est présentée dans le livre " New Pearl Harbor - Questions inquiétantes au sujet de l’Administration Bush et du 11/9 " (2004), par David Ray Griffin, professeur de théologie à Claremont en Californie. Il présente un prémisse clef dans le livre : La responsabilité des attaques du 9/11 peut largement être attribuée à d’anciens membres néo-conservateurs du groupe d’experts (think tank) " Projet pour un Nouveau Siècle Américain " (PNAC), devenus maintenant acteurs principaux de l’administration Bush. Dans le document, " Reconstruire les Défenses de l’Amérique (2000), écrit par des membres du PNAC, on peut lire : " Le processus de transformation, même s’il apporte des changements révolutionnaires, est susceptible d’être long, en l’absence d’un événement catastrophique catalyseur comme un nouveau Pearl Harbor ". Griffin regarde cette citation à la lumière du principe judiciaire du cui bono ? [à qui profite le crime ?] et conclut que le 11/9 était précisément le catalyseur dont l’administration Bush avait besoin. Pour Griffin, il est probable que les USA ont orchestré un incident de ce genre pour justifier l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan, comme la réduction des libertés civiques aux USA par l’introduction du Patriot Act ». (1).

Dans le même sillage nous devons citer le témoignage de professeurs d’universités américaines cité, par le quotidien, "Daily Mail". Ils ont estimé que les événements du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, avaient été imaginés, par les néo-conservateurs et les bellicistes de la Maison Blanche, pour pouvoir justifier l’agression militaire contre l’Irak et faire main basse sur les richesses pétrolières des pays arabes, y compris, l’Irak. Le Professeur Steven Jones de l’Université d’Utah a qualifié les événements du 11 septembre 2001 de la plus grande et de la plus sale escroquerie et supercherie de l’histoire, ajoutant que l’intention des pirates de l’air d’attaquer les deux tours jumelles de New York, annoncée, par la Maison Blanche, était un mensonge. "La fumée, qui s’élevait de manière horizontale des décombres du "World Trade Center" montrait, en elle-même, que ce sont des explosifs qui ont détruit les tours jumelles." [2].

L’histoire officielle est qu’Oussama Ben Laden est le responsable, du détournement des avions par dix-neuf fondamentalistes musulmans. Pourtant, fait intriguant, sur le site du Muckrarer Report on trouve la new suivante : « Le 5 juin 2006, l’équipe de l’association Muckraker Report a appelé le FBI pour savoir pourquoi l’avis de recherche de Ben Laden n’indique pas sa participation aux attentats du 11 septembre. Nous avons parlé avec Rex Tomb, Chief of Investigative Publicity au FBI (et responsable, selon l’AFP, de l’unité du FBI chargée de dresser la liste des dix criminels les plus recherchés des Etats-Unis) qui nous a dit : « La raison pour laquelle le 11 septembre n’est pas mentionné dans l’avis de recherche de Ousama Ben Laden est que, à ce jour, le FBI n’a pas de preuves tangibles de son implication dans ces attentats. Formellement, Ben Laden n’est accusé de rien par rapport au 11 Septembre ». [3]
.

D’autres hypothèses font de plus en plus jour, elles ne sont pas le fait de farfelus. L’étude ‘un journaliste allemand Jurgen Elsasser donne un éclairage qui rejoint la théorie précédente. Son livre préfacé par Jean Pierre Chevènement fait l’objet d’une véritable chape de plomb [4]. Le livre de Thierry Meyssan qui dirige le « site du réseau Voltaire », « Une effroyable imposture » qui remet en cause le crash sur le Pentagone a fait l’objet d’un ostracisme à l’époque ; il redevient fréquentable depuis peu.

Pourquoi cette haine de l’Autre ? En Occident, lorsqu’on pense à l’Islam, la raison se dérobe pour laisser place à un imaginaire riche en représentation. Les images enfouies dans l’inconscient occidental ont été façonnées durant plusieurs siècles par les « épaisseurs de l’histoire ». De l’expression « gentem perfidam sarracenorum » (la nation perfide des sarrasins), utilisée par les documents de la première moitié du VIIIème siècle en occident à l’étiquette « les arabes, peuple brigand » écrit par Montesquieu dans De l’esprit des lois, les arabes synonymes de musulmans chez les occidentaux sont perçus comme étant un danger pour le monde chrétien. Ernest Renan, dans son discours au Collège de France le 23 février 1882 donne le ton : « A l’heure qu’il est, la condition essentielle pour que la civilisation européenne se répande, c’est la destruction de la chose sémitique par excellence, la destruction du pouvoir théocratique de l’islamisme. Là est la guerre éternelle, la guerre qui ne cessera que quand le dernier fils d’Ismaël sera mort de misère ou aura été relégué par la terreur au fond du désert. L’Islam est la plus complète négation de l’Europe ; l’Islam est le fanatisme .L’avenir est donc à l’Europe et à l’Europe seule ; l’Europe conquerra le monde et y répandra sa religion ».

Dans un pays où les citoyens ont déserté les partis politiques pour rejoindre des Églises évangéliques, la formation de l’opinion publique commence par l’encadrement des fidèles. Alors qu’ils préparaient l’offensive contre le Liban, le Pentagone et Tsahal mettaient en place une fédération des chrétiens sionistes, le CUFI, avec pour mission de transformer 50 millions d’évangélistes en militants de la guerre. L’occident a toujours vu la civilisation arabo-musulmane comme un ennemi à soumettre. Le monde chrétien voyait une menace à l’expansion musulmane. « Celui qui n’est pas avec nous est contre nous » martèle Bush. Que peut-on faire contre un prophète qui reçoit ses instructions de Dieu qui lui parle. Que reste-t-il de la fameuse phrase s’agissant de Bin Laden dead or alive ? A coup sûr une nouvelle étape est franchit avec la terminologie du fascisme vert, l’islamofascisme dont parle Bush. Le monde musulman et ses élites ou ce qu’il en reste se noie dans un verre d’eau alors que le tsunami d’une mondialatination guerrière est en marche. Seule une quête de la connaissance permettra à l’Islam de redevenir un repère civilisationnel comme il l’a été par le passé.

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Notes

[1Kim Bredesen : Le 11 septembre était-il un travail d’initié ? www.alterinfo.net.

[2voirLes événements du 11 septembre sont l’œuvre des néo-conservateurs. site Agora vox 8 septembre 2006

[4Jürgen Elsässer Comment le Djihad est arrivé en Europe ? Préface de Jean-Pierre Chevènement. Éditions Xenia (Suisse) 2006.

[5Kim Bredesen : Le 11 septembre était-il un travail d’initié ? www.alterinfo.net.

[6voirLes événements du 11 septembre sont l’œuvre des néo-conservateurs. site Agora vox 8 septembre 2006

[8Jürgen Elsässer Comment le Djihad est arrivé en Europe ? Préface de Jean-Pierre Chevènement. Éditions Xenia (Suisse) 2006.

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