Une tribune pour les luttes

5ème Fête de Mille Bâbords :

Luttes et désobéissance civile
Dimanche 8 octobre 2006
de midi à 21 h au Nomad’Café

à 2 pas du M° Bougainville

5 ans c’est pas un jubilé mais on la prépare quand même avec jubilation...

Attention :

le Toursky étant en travaux, nous sommes accueilli cette année par le :

Nomad’Café
Espace Culturel Méditerranée
11 boulevard Briançon
13003 MARSEILLE
(métro Bougainville)

Donc la fête n’aura pas lieu en plein air, mais vu la date tardive, c’est pas plus mal...

Sinon :

C’est toujours dimanche à partir de midi.

On commence par le repas.

Puis musique avec

Azucar

Au hasard de chemins détournés, se sont croisés 3 lascars :
Une contrebassiste psycho, fan de rock’n’roll et de communards
Un batteur auvergnat, reconverti en accordéoniste cabochard
Un guitariste rêveur, qui oscillât un temps en père peinard
Vinrent ensuite s’ajouter 2 percussionnistes de choc et de...charme
Vous les rencontrez partout, là où c’est la fête, là où on milite, là où on s’engage, là où on s’apéritive, là où on mange, là où on danse :

Azucar le 8 avril devant la MDE en soutien aux SP

Marisoa Ramonja , Dominique Lallière : Percussions, Voix
Laurent Sarthou : Accordéon
Véro Tallois : Contrebasse
Jean-Pierre Maero : Guitare
Louis Noël : Cor, Guitare, Melodica


Le débat de cette année :

Luttes et désobéissance civile

Dans une démocratie qui se respecte, la DC est un droit et même un devoir (procès de Nuremberg). Or, nous ne pouvons que constater que depuis plusieurs années, ces luttes sont de plus en plus souvent criminalisées et mises au même rang qu’une délinquance ordinaire alors que, en général, non-violentes, le juge doit les reconnaître comme l’expression d’un droit citoyen .

L’augmentation des luttes sous forme de désobéissance civile et les réponses de la justice sont des symptômes d’une démocratie de papier. Le citoyen lambda est de plus en plus conscient de l’absence de débat démocratique sur des sujets de société essentiels, conscients que les règles du jeu démocratique sont bafouées, bref qu’il n’a pas la parole. Pour être entendu, il entre en résistance et désobéit publiquement.

Cette forme de lutte existe depuis toujours : de Spartacus à la lutte des femmes pour le droit à l’avortement, des faucheurs d’OGM, du RESF en passant par le refus de l’apartheid (transports publics en Afrique du Sud puis aux Etats Unis), le refus de travailler dans les plantations coloniales, le refus de servir l’armée (objecteurs de conscience, réfuzniks en Israël).

Il faut souligner que même si l’action est collective, la sanction est individuelle.

Quelques témoignages ouvriront le débat :

- Faucheurs d’OGM
- Réseau d’éducation sans frontière
- Collectif de vigilance contre la répression
- Travailleurs sociaux
Et sous réserve :
- Robin des bois ?
- Greenpeace ?

Le débat pourrait démarrer sur des questions :

- Quand peut-on parler de DC ?
- Pourquoi la lutte prend-t-elle cette forme ?
- Comment inventer de nouvelles formes de luttes ?
- Quels sont les risques et sanctions encourus ?
- ETC....


Quelques articles qui peuvent vous aider à préparer cette fête :

- Les 7 principes de la désobéissance civile, par Howard Zinn

- La Désobéissance civile, par Henry David Thoreau


avec un entracte en musique :

La Fanfaronne

La chorale des manifs !!!


Et on termine avec le groupe :

On s’fait une bouffe

miam !

La recette ?

Un répertoire libre, acide comme un fruit vert. Ajoutez une pincée de piano, un soupçon de voix, une once de percussions savamment dosés...

- Jean-Marie Bergey, Percussions-Choeurs
- Herve Gasciolli, Piano-Accordeon-Choeurs
- Eric Lemaire, Guitares-Chant
- Stephane Pinna, Contrebasse-Choeurs

Plus d’infos et des extraits de chansons sur le site :

onsfaitunebouffe

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