19 h 30 salle AGESA - Le Cèdre, entre l’avenue du Deffens et la rue J. Lombard (Bus 4 arrêt "Grande Thumine" et Bus 6 et 10 arrêt "Le Deffens")
19 h 30 salle AGESA - Le Cèdre, entre l’avenue du Deffens et la rue J. Lombard (Bus 4 arrêt "Grande Thumine" et Bus 6 et 10 arrêt "Le Deffens")
Il reste un an avant la mise en oeuvre des Accords de Partenariat Économique (APE) entre l’Union européenne (UE) et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) issus de l’Accord de Cotonou.
Cet accord signé en 2000 entre les pays de l’Union européenne et 77 pays ACP, succède aux diverses conventions de Lomé qui régissaient depuis 25 ans les relations UE-ACP. Il va mettre fin aux mécanismes de solidarité qui avaient été mis en place depuis une quarantaine d’années : préférences commerciales unilatérales, libre accès de produits des pays ACP sur le marché de l’UE, mécanismes de compensation du déficit de recettes d’exportations, systèmes de quotas avec prix garantis sur certains produits de base.
Tout en prônant le développement et l’éradication de la pauvreté, l’UE propose désormais aux pays ACP de signer avec elle des accords bilatéraux de libre échange conformes aux règles de l’OMC, mettant en concurrence directe une agriculture d’exportation moderne et subventionnée et une agriculture majoritairement paysanne, des industries développées et des industries naissantes, ainsi que la libéralisation des services et des investissements.
Ces accords de libre échange entre des économies aussi inégales que celles de l’UE et des pays ACP peuvent-ils être bénéfiques aux populations des pays les plus pauvres ? Peut-on encore parler de "partenariat" ?