19 h au local d’Attac Marseille, Le Grand Domaine, 26 bd des Dames (4ème étage gauche) 13002 Métro Jules Guesde
19 h au local d’Attac Marseille, Le Grand Domaine, 26 bd des Dames (4ème étage gauche) 13002 Métro Jules Guesde
Vendredi 19 janvier 2007 le collectif marseillais de soutien au campement des sans-logis de la porte d’Aix a tenu une réunion pour tirer le bilan de la mobilisation en cours et pour impulser des actions.
D’abord un compte rendu à été fait des résultats de la rencontre en Préfecture qui s’est tenu jeudi 18 à 15h
Trois propositions ont été faite par les pouvoirs public :
Mise en place d’appartements en cohabitation, avec à l’intérieur deux travailleurs sociaux, un en tant que maître d’hôte et l’autre pour le suivi social.
Des chambres en Centre d’hébergement et de Réinsertion Sociale.
Pour les travailleurs pauvres, des baux glissants avec des associations agréées qui louent en leur nom des appartements. le locataire paye son loyer pendant six mois à un an et ensuite il peut devenir locataire en titre.
La préfecture n’a pas proposé de comité de suivi des dossiers des sans-logis avec les associations (Les enfants de Don Quichotte, Droit au Logement, Collectif Vie et terre Solidarités)
Concrètement, seul des propositions d’hébergement provisoire à l’hôtel ou dans le dispositif SARA (Service d’Accueil et de reclassement pour Adultes) sont proposés ; Onze des sans-logis du campement des Enfants Don Quichotte de la porte d’Aix ont acceptés. Dix sept ont décidés de rester sous les tentes.
Le collectif a décidé que temps qu’il y aurait des personnes sous les tentes, le soutien continuerait.
Nous constatons que Monsieur le Préfet ne tient pas compte de l’article trois de la charte des Enfants de Don Quichotte qui est de créer immédiatement une offre de logement temporaire par :
la location de logements dans le parc locatif privé
l’application de la loi de réquisition
la mobilisation des logements sociaux vacants notamment ceux voués à la démolition
A marseille le collectif estime a environ 1000 personnes le nombre de sans-abris, à 22000 demandes de logements sociaux,
à 38000 logements inoccupés dans les secteurs privés et social.
Le problème des sans-logis ne peut pas se régler à minima par l’hébergement d’urgence, il faut qu’un logement pour tous devienne une réalité, pour cela il faut partager les richesses pas la misère.
Le collectif propose de continuer la mobilisation et de l’ouvrir à tous les problèmes liés à l’exclusion et à la précarité (logements, emplois, santé, école, libre circulation...) sur le thème : "Personne n’est à l’abri".
Nous lançons un appel à une réunion élargie pour envisager de nouvelles modalités d’action