Les scientifiques sont maintenant unanimes à affirmer que la grave crise climatique que nous subissons est due aux émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) générées par le développement économique des 200 dernières années, et ajoutent que si on continue ainsi, le XXIe siècle sera témoin d’une catastrophe planétaire irréversible, faisant des dizaines de millions de morts et 200 millions de “réfugiés climatiques”.

Or depuis 20 ans, avec la mise en place de la mondialisation libérale, et malgré les nombreux accords et conférences mondiales sur le sujet, on constate au contraire une énorme accélération de ces émissions mortelles.

La dérégulation financière, l’exacerbation de la concurrence, la montée du pouvoir des actionnaires ont libéré les forces destructrices de la nature. (Déforestations monoculture industrielle, utilisation des énergies fossiles, multiplication des transports, etc. ...)

Après avoir longtemps nié le problème, les tenants de la mondialisation libérale sont maintenant obligés de reconnaître ce désastre annoncé. Le rapport STERN (Un Chef économiste de la Banque Mondiale) a estimé les pertes financières (les seules susceptibles d’émouvoir les libéraux), qui résulteraient de l’inaction à une baisse équivalente à 20% du PIB Mondial. (5000 Milliards $)
Mais face au problème, ils apportent leurs solutions libérales : « plus de marché, plus de croissance, plus de mondialisation néolibérale »

Ainsi le Rapport Stern propose de faire payer les consommateurs, les salariés, les peuples des pays pauvres afin que les bénéfices des grandes entreprises prédatrices ne soient pas touchés, mais au contraire qu’elles y trouvent encore plus de profits !

A ATTAC nous disons que ce n’est pas aux responsables de la catastrophe qu’il faut confier le soin de nous en sortir. Face aux fausses solutions libérales, qui mènent à l’impasse, la mobilisation citoyenne est vitale.
Nous n’avons pas plus de 10 ans pour mettre en place un plan qui évitera, à nos enfants et petit enfants les effets de cette catastrophe. Ce plan doit rompre avec le productivisme prédateur et promouvoir un autre type de développement.