Une tribune pour les luttes

jeudi 12 avril 2007

AIX EN PROVENCE

19 h

19 h au Ligourès - Maison de la vie Associative -
Place Romée de Villeneuve - Encagnane

Conférence-débat

Les mouvements sociaux confrontés à la crise écologique

ATTAC Pays d’Aix

avec Geneviève AZAM, membre du bureau et du Conseil Scientifique d’Attac France

Ce thème a été développé lors du séminaire du 24 mars à Paris et qui renverra au 2ème pilier du Manifeste d’Attac : « une planète durable car la nature n’est ni un réservoir ni un dépotoir ».

Nous souhaitons faire de cette soirée un moment fort en invitant élus, partis politiques, syndicats et associations écologistes.

« La question sociale » n’a traditionnellement pas inclus la dimension écologique : les revendications sociales se sont surtout construites autour du travail, de la propriété, des inégalités et de la redistribution. Les limites physiques à la croissance et la finalité sociale de la production sont passées au second plan. Le caractère global de la crise écologique, joint à la démission des États face aux intérêts des firmes transnationales, exigent des mouvements sociaux un élargissement de leurs projets et de leurs luttes. Car le mode de développement productiviste, étendu à l’ensemble du monde, loin de réaliser la promesse d’un progrès pour l’ensemble de l’Humanité, menace l’équilibre écologique de la planète et ruine les valeurs d’égalité, de justice et de solidarité. Les mouvements écologistes s’interrogent sur la question sociale, et notamment dans sa dimension Nord-Sud.
Nous devons ensemble répondre à la question suivante : comment « croiser » et faire converger les campagnes contre le développement prédateur et polluant, les mouvements à finalité sociale, les mouvements paysans pour une autre agriculture et les mouvements à finalité directement environnementale ? Il est de notre responsabilité collective d’y parvenir.

Vos commentaires

  • Le 10 avril 2007 à 17:30, par Lucien En réponse à : Fin du pétrole : changer l’organisation économique et sociale

    A partir de 2007 ou 2008, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus important, le pétrole conventionnel facile à extraire comme le pétrole dont l’extraction est difficile et très coûteuse.

    Selon une estimation raisonnable, nous aurions une production limitée à 80 % dans 12 ans et à 50 % dans 20 ans de celle d’aujourd’hui, car les réserves de pétrole ont été surestimées.

    Le nucléaire, les piles à combustible et les biocarburants sont des solutions illusoires (il faudrait 3 à 4 fois la surface agricole de la France pour remplacer le seul pétrole utilisé comme carburant).

    Lire : La fin progressive du pétrole

    Le devenir de l’agriculture et comment nourrir les populations sont des aspects méconnus de la disparition du pétrole, comme celui de la surpopulation.

    C’est le moment de consommer beaucoup moins d’énergie et de changer de façon radicale notre mode de vie, l’organisation du territoire (passer de l’exode rural à l’exode urbain), l’urbanisme, l’architecture, l’organisation économique et sociale.

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