19 h Maison des associations, Le Ligoures, place Romée de Villeneuve, à Encagnane - Co-voiturage au retour
19 h Maison des associations, Le Ligoures, place Romée de Villeneuve, à Encagnane - Co-voiturage au retour
avec la participation de Jean-Pierre Cavalié de la CIMADE et Aminata Diouf du collectif des sans papiers de Marseille
Migrations, dette et droits humains
Le phénomène migratoire qui est pourtant aussi ancien que l’humanité est un thème sensible en période électorale car il soulève des questions identitaires et sociétales, c’est la raison pour laquelle il est instrumentalisé par plusieurs partis. La « maîtrise des flux migratoires » sert ainsi de prétexte à la discrimination envers les étrangers, au renforcement de l’appareil policier anti-pauvres, et à la répression des mouvements de solidarité. Nous essaierons de ne pas tomber dans ces pièges.
La convergence que nous voulons faire entre la mondialisation libérale, la dette des pays pauvres et l’accroissement des migrations doit nous mener plutôt à une réflexion sur la logique du système économique libéral et ses contradictions.
Que penser d’un système qui d’un côté suscite l’immigration dans sa recherche mondialisée d’une main d’œuvre à bas coût et qui de l’autre s’arroge le droit de trier les migrants pour précariser davantage ceux qui n’auront pas été choisis ?
Que penser des pays les plus riches qui se barricadent dans
une forteresse pour se protéger d’une invasion des pauvres
et ne cessent par ailleurs de pousser ces populations à l’exil par l’imposition de politiques ultra libérales catastrophiques qui aggravent la pauvreté dans les Pays du Sud ?
Nous serons amenés aussi à une réflexion sur la primauté
à accorder à la défense des droits humains face aux intérêts financiers, que ce soit les droits des migrants à vivre décemment dans leur pays d’accueil, ou le droit de chaque citoyen à pouvoir jouir de la satisfaction de ses besoins fondamentaux dans son propre pays.
D’autres politiques sont possibles, nous vous invitons à en débattre ensemble.