Une tribune pour les luttes

Service minimum : le 31 juillet 2007, REAGISSONS !

RASSEMBLEMENT devant la Préfecture de 12 à 14 heures

Article mis en ligne le mercredi 25 juillet 2007

Le gouvernement veut imposer une logique dans les conflits sociaux.

Sous couvert de se préoccuper des usagers, il tente d’imposer un service minimum qui touche au droit de grève individuel et constitutionnel des salariés avec deux mesures phares du projet :

- L’obligation pour les salariés de se déclarer grévistes 48 H avant,

- Le référendum 8 jours après sur la poursuite du mouvement.

Au travers du Parlement, c’est l’ensemble des moyens d’expression collective des salariés qui est visé afin de permettre au patronat de remettre en cause les garanties collectives, empêcher les salariés de se défendre et de revendiquer des conquêtes sociales.

S’appuyant sur des sondages et le programme de Nicolas SARKOZY, le 1er ministre FILLON fait de la surenchère et propose d’étendre le service minimum à d’autres secteurs notamment à l’Education Nationale.

Ses dernières annonces ne trompent plus. Le masque tombe : c’est le droit de grève collectif qui est menacé. Chaque salarié risque de se voir infliger des sanctions lorsqu’il estimera que sa responsabilité le conduit à contester des choix de société et des stratégies d’entreprise allant à l’encontre de ses intérêts : privatisation, remise en cause des retraites, des statuts, défense des usagers...

Le 31 juillet, les députés auront à se prononcer sur cette loi scélérate qui ne règle en rien les dysfonctionnements du Service Public et du dialogue social.

Le gouvernement doit inciter les employeurs à tout mettre en œuvre pour qu’un véritable dialogue social soit instauré pour répondre aux exigences du monde du travail et favorisant un Service Public de qualité pour les usagers.

L’Etat peut contraindre, par la loi, les employeurs de mettre à profit le temps de préavis pour une sortie de crise permettant aux organisations syndicales d’assumer pleinement leurs responsabilités dans l’intérêt des salariés et usagers.

La culture du résultat sur ce sujet doit être une obligation pour les directions d’entreprises, les autorités organisatrices et les pouvoirs publics.

La démocratie sociale doit être réformée en profondeur, au moins sur la base des recommandations du Conseil Economique et Social : représentativité des Syndicats, accords majoritaires.

Le droit de grève n’est pas négociable.

C’est un droit individuel constitutionnel qui s’exerce dans le cadre collectif, qui protège chaque salarié de l’arbitraire, de la discrimination et du chantage à l’emploi patronal.

Le 31 juillet, de 12 H à 14 H, les organisations syndicales dans l’unité appellent à participer au rassemblement devant la Préfecture pour exprimer fortement leur désaccord sur ce projet contraire au droit de grève individuel et constitutionnel.

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