Une tribune pour les luttes

Justice aux femmes Ivoiriennes victimes de la guerre civile

Article mis en ligne le lundi 3 septembre 2007

À la suite du soulèvement de septembre 2002 et de la division de la Côte d’Ivoire en deux, des centaines, si ce n’est des milliers de femmes et de jeunes filles ont été victimes de viols et d’agressions sexuelles perpétrées de manière généralisée et parfois même systématique, par toutes les parties au conflit.

Elles ont été réduites à un esclavage sexuel. Elles ont également été attaquées pour des raisons politiques et/ou ethniques, notamment par les forces de sécurité gouvernementales et leurs partisans. Toutes les factions armées (forces de sécurité gouvernementales, éléments des groupes rebelles et milices pro-gouvernementales) ont commis et continuent de commettre des violences sexuelles en toute impunité.

Le 04 mars 2007, Le président en titre Laurent GBAGBO et le leader du groupe d’opposition armé Forces nouvelles Guillaume Soro ont conclu un accord politique mettant un terme au conflit assorti d’une loi d’amnistie

Il n’est cependant pas question pour Amnesty International d’abandonner ces femmes victimes de viols et de violence sexuelles et de laisser perdurer l’impunité dont bénéficient leurs auteurs.

Cela fait maintenant plus de six ans que ces crimes se multiplient en toute impunité, tandis que le monde détourne les yeux.

Il est temps que chacun, y compris la communauté internationale, regarde les choses en face et veille à ce que justice soit enfin rendue à ses femmes.

Si vous partagez notre opinion

Amnesty International vous propose alors

de signer la pétition électronique http://www.amnesty.fr/index.php/amn... dans laquelle nous demandons au gouvernement ivoirien et aux Forces rebelles de prévenir, de punir et d’éradiquer les violences sexuelles commises par leurs soldats et leurs sympathisants en leur rappelant qu’il s’agit d’un crime de guerre.

D’adresser le modèle de courrier joint en annexe pour enjoindre au président Gbagbo de favoriser la mise en place de la Cour Pénale Internationale et les missions du procureur chargé d’enquêter sur ces crimes.

Un grand merci pour votre participation à ces deux actions, n’hesitez pas à la diffuser à votre entourage, vos amis et collègues de travail.

Gilles MARTORELL,
Coordonnateur Marseille région Afrique de l’Ouest

lettre
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