La colonisation, dans un but d’appropriation des forces productives et de maîtrise totale de la circulation des biens, impose aux peuples dominés sa monnaie d’échange, à une valeur dérisoire pour les peuples africains.
Pour la France, c’est le Franc CFA , dont les initiales signifient « Franc des Colonies Françaises d’Afrique ». Le Franc CFA a toujours dépendu de la Banque de France, et la définition de sa valeur, du Ministère des Finances de la France.

Après les années « indépendances », en Afrique, les dévaluations de la monnaie nationale de l’ensemble des pays francophones ne se sont jamais décidées dans leurs capitales respectives, mais ...toujours à Bercy (Paris) !!! C’est dire ce que vaut le respect de la souveraineté nationale des pays tiers pour la France, et la fierté dans la dignité pour nos chefs d’Etat africains !!!

L’arrivée de l’Euro en 2001, allait changer la donne, puisqu’un nouvel équilibre entre les monnaies de l’Europe allait être trouvé. Dans ces savants calculs, les pays sous dépendance des monnaies française, belge, etc. étaient le dernier de leurs soucis. C’était, pourrait-on dire, « des dégâts collatéraux », mais qui , à l’échelle d’un continent, sont une véritable catastrophe.

Le pillage n’a jamais cessé pour autant : le FMI et la Banque Mondiale le Club de Paris et le Club de Londres, tels de véritables vampires continuent à programmer les transfusions de ces peuples sous-alimentés ...

Tous ces mécanismes ont une logique implacable que Pr. Nicolas Agbohou, économiste, auteur du livre Le Franc CFA et l’Euro contre l’Afrique (Éd. Solidarité Mondiale A.S. 1999), s’emploiera à démonter.