Une tribune pour les luttes

Commandanté Che Guevara : Un combat , Un Homme , Une légende

" Il faut se durcir... mais sans jamais se départir de sa tendresse " Che Guevara

Article mis en ligne le mardi 9 octobre 2007

Il y a quarante ans, c’était les années soixante…. Au risque être traité de nostalgique je vais raconter à ma manière cette époque bénie où nous étions les acteurs de notre histoire. Souvenons-nous :L’Algérie était à l’époque, appelée la patrie des révolutionnaires de tous les continents.

Alger dit-on était "la Mecque des révolutionnaires". Il n’était pas rare de croiser dans les rues d’Alger des hommes de légende tels que Nelson Mandela, Jomo Kenyatta, Amilcar Cabral ainsi que tous ceux qui dans le monde occidental luttaient contre les dictatures à l’instar de Mario Suarez – qui deviendra président du Portugal, et de tous les Chiliens exilés après l’assassinat d’une autre légende morte les armes à la main en septembre 1971 ; l’immense Salvador Allende. Souvenons –nous du Che à la cité universitaire d’Alger en train de nous parler des heures et des heures, jusqu’à l’aube, de la révolution en roulant ses cigares. Oui l’Algérie de l’époque forte de l’aura de la Révolution à nulle autre égale, donnait au monde l’image d’une nation qui prenait en charge son destin. C’est un fait que nous autres étudiants à l’époque étions très politisés. 1967, c’était un 5 juin, l’année de l’amertume pour les Algériens, le réveil fut brutal, une petite nation par le nombre venait de terrasser en « six jours » le monde arabe. Nous fûmes mobilisés étudiants et étudiantes pendant 45 jours pour apprendre à nous défendre. ..

Cette année soixante sept nous apporta aussi, une immense douleur, la mort de Che Guevara capturé et assassiné dans les maquis boliviens. Il mourut dignement, et nous savons à travers son Journal ; toutes les souffrances qu’il a enduré dans le maquis bolivien luttant à la fois contre l’armée de Barrientos, la CIA et les traîtres.(1) Pourquoi tant d’engouement voire de dévotion à l’icône du Che, notamment le fameux portrait fait par Korda , de Che avec le béret et l’étoile rouge . Ce portrait tiré à des millions d’exemplaires symbolise aussi bien en Occident que dans les Pays du Sud, la résistance, le combat propre, l’abnégation.. Son effigie de héros populaire a acquis, depuis une quarantaine d’années, l’aura d’une icône. Quelque 20 millions de personnes, à travers le monde, posséderaient un tee-shirt à l’image du « rebelle éternel ».

Les années soixante dix virent, progressivement, s’installer la fin des illusions de millions de jeunes qui avaient cru changer le monde. C’était compter sans l’impérialisme américain et le goulag russe qui ne voulait pas entendre parler de perturbateurs. On pense d’ailleurs, que le Che a été lâché par Castro sur ordre des soviétiques en l’occurrence de Kossyguine qui venait de conclure avec Lindon Johnson un pacte de « coexistence pacifique » . On vit alors des combats sans issue comme celui d’Allende.

Qui est vraiment Che Guevara ? C’est lui qui, par la prise stratégique de la ville de Santa Clara, située dans le centre du pays, a fait sauter le dernier verrou et ouvert la voie de la victoire vers La Havane Quoi qu’il en soit, le 1er janvier 1959, jour du triomphe de la révolution cubaine, Che Guevara est célébré en héros. Il eut comme tout révolutionnaire sa part d’ombre, notamment quand il dirigeait la prison de la Cabanas à la Havane. Plusieurs exécutions eurent lieu . Témoin clef de cette période, le père Javier Arzuaga, aumônier de la prison de la Cabaña, aura mis près de cinq décennies à rompre le silence. Dans Cuba 1959 : La Galera de la Muerte (Cuba 1959. Le couloir de la Mort, publié en 2006 celui qui recueillait les confessions des condamnés et les accompagnait dans leurs derniers instants affirme que des dizaines d’entre eux étaient innocents. « Le Che était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu’il tue, il tuait ; elle demandait qu’il mente, il mentait. »(2)

Argentin, né en 1928. Sa famille aurait au XVIIIe siècle, un ancêtre vice-roi de la Nouvelle-Espagne et un autre émigrant irlandais. Ses parents, bohèmes, anticonformistes, appartiennent à la « gauche maté ». Opposants au péronisme, ils militent avec les adversaires de l’hitlérisme. Ils seront fiers de la « carrière » de leur fils. A 2 ans, Ernesto subit sa première crise d’asthme, un mal dont il souffrira toute sa vie. Il dompte son corps et sa volonté, joue au football et au rugby. Etudiant en médecine à Buenos Aires, il accomplit sur un vélomoteur bricolé un long voyage de 4 000 kilomètres vers les provinces du nord de l’Argentine. Il y découvre la misère. Beau garçon, sceptique, il va mûrir politiquement, en admirant les exploits de Pancho Villa et de Zapata. Un jour de juillet 1955, il fait la connaissance de Fidel Castro. Entre eux, c’est l’entente à la vie .. à la mort

Combattant et médecin, le Che est nommé commandant par Fidel. La prise de Santa Clara, en décembre 1958, sonne le glas du régime. Les révolutionnaires entrent enfin dans La Havane. Le Che est responsable de l’épuration. Il devient l’ambassadeur itinérant du nouveau pouvoir. Sa silhouette martiale paraît familière et son mythe grandit. Il fonde une agence de presse, Prensa Latina, qui recrute des écrivains comme Carlos Fuentes ou Gabriel Garcia Marquez. . Une tournée de deux mois dans cinq pays socialistes confirme son évolution ; Cuba peut devenir une « vitrine » du socialisme en Amérique latine. La lecture de Fanon, un séjour à Alger, des divergences avec Fidel, tout cela pousse le rebelle insatisfait à tourner ses regards vers le continent africain.

En décembre 1964 Che Guevara voyage à New York comme chef de la délégation cubaine à l’ONU où il prononce un discours enflammé contre la politique étrangère américaine78, participe à une émission télé et rencontre des personnalités aussi différentes que le sénateur Eugene McCarthy, des compagnons de Malcolm X ou les Rockefeller79. Le 17 décembre, il commence une tournée internationale de 3 mois au cours de laquelle il visite la Chine, l’Égypte, l’Algérie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Bénin, la République du Congo et la Tanzanie, avec des étapes en Irlande, Paris et Prague. À Pyongyang, il déclare que la Corée du Nord est un « modèle dont Cuba devrait s’inspirer »

Lors du fameux discours d’Alger , Che Guevara jeta un pavé dans la mare et les ondes de chocs furent terribles. Il comprit qu’il n’y avait rien à attendre de l’Union Soviétique. Ecoutons le : «  Cuba participe à cette Conférence, d’abord pour faire entendre à elle seule la voix des peuples d’Amérique, mais aussi en sa qualité de pays sous-développé qui, en même temps, construit le socialisme. La lutte contre l’impérialisme pour rompre les liens coloniaux et néo-coloniaux, qu’elle soit menée avec des armes politiques, des armes réelles ou avec les deux à la fois, n’est pas sans lien avec la lutte contre le retard et la misère ; toutes deux sont des étapes sur une même route menant à la création d’une société nouvelle, à la fois riche et juste.(...) Il n’est pas de frontière dans cette lutte à mort. Nous ne pouvons rester indifférents devant ce qui se passe ailleurs dans le monde, car toute victoire d’un pays sur l’impérialisme est une victoire pour nous, de même que toute défaite d’une nation est défaite pour nous. La pratique de l’internationalisme prolétarien n’est pas seulement un devoir pour les peuples qui luttent pour un avenir meilleur, c’est aussi une nécessité inéluctable.. (3).

« Le socialisme ne peut exister si ne s’opère dans les consciences une transformation qui provoque une nouvelle attitude fraternelle à l’égard de l’humanité, aussi bien sur le plan individuel dans la société qui construit ou qui a construit le socialisme que, sur le plan mondial, vis-à-vis de tous les peuples qui souffrent de l’oppression impérialiste. Comment peut-on appeler " bénéfice mutuel " la vente à des prix de marché mondial de produits bruts qui coûtent aux pays sous-développés des efforts et des souffrances sans limites et l’achat à des prix de marché mondial de machines produites dans les grandes usines automatisées qui existent aujourd’hui ? (...) Les pays socialistes ont le devoir moral de liquider leur complicité tacite avec les pays exploiteurs de l’Ouest. Il n’est pas pour nous d’autre définition du socialisme que l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme. Il est entendu que les pays socialistes doivent payer le développement des pays sous-développés » (3)

Deux semaines après son retour à Cuba il disparaît littéralement de la vie publique. Son activité en 1965 est un grand mystère. Les causes de sa disparition sont toujours controversées et peuvent être attribuées à diverses raisons : On pourrait citer l’échec de l’industrialisation et surtout la pression des Soviétiques et d’une partie des responsables cubains sur Castro. En effet, ceux-ci désapprouvaient l’alignement économique et idéologique communiste pro-chinois du Che, surtout à une époque où se creusait le conflit sino-soviétique et où l’économie cubaine dépendait de plus en plus de l’Union soviétique. Guevara était considéré par beaucoup comme un avocat de la stratégie maoïste en Amérique du Sud. Ses détracteurs comparaient son plan d’industrialisation au grand bond en avant chinois.

En avril 1965, avec quelques volontaires cubains, il rejoint les maquis de l’ancien Congo belge. Mis devant le fait accompli, les hommes de Mulele et de Kabila refusent l’aide qui leur est proposée. Le Che se tourne vers la Bolivie . Le terrain choisi, le Chaco, au paysage aride, lui est hostile. Les Indiens, dépendant de l’armée, dénoncent la guérilla. Régis Debray, venu en Bolivie comme « journaliste », est arrêté. Le piège se referme. Blessé, le Che est finalement exécuté. Mort, photographié, il ressemble au Christ de Mantegna. Castro, qui raconte que le visage de son ami ne cesse de hanter ses rêves, lui dresse un mausolée de paroles. (3) Il a fallu attendre cependant, 30 ans pour que Cuba récupère les restes du Che

En 2004, le président cubain Fidel Castro a lancé une vaste campagne humanitaire continentale portant le nom d’Opération Miracle, près de 600 000 personnes de 28 pays, y compris des citoyens étasuniens, ont retrouvé la vue grâce à l’altruisme des médecins cubains. L’élection d’Evo Morales à la présidence de la République de Bolivie en décembre 2005, et sa politique sociale destinée a permis aux Boliviens d’accéder au programme humanitaire lancé par Cuba. Ironie de l’histoire, quarante ans après la mort du Che son exécuteur – le sergent Mario Terán qui a assassiné sur ordre de ses supérieurs Che Guevara, a pu se faire opérer par des médecins cubains dans un hôpital offert par Cuba à la Bolivie d’Evo Morales. Il a lui-même raconté à la presse plus tard qu’il tremblait comme une feuille lorsqu’il s’est retrouvé face à cet homme qu’il a vu à ce moment-là "grand, très grand, immense".Le Che, blessé, assis sur sur un banc de la modeste école, le voyant hésitant et effrayé, a eu le courage qui manquait à son assassin : il a ouvert sa chemise kaki élimée, découvert sa poitrine et lui a crié : "Ne tremble plus et tire ici, car tu vas tuer un homme." (5)

Certains pensent à juste titre que Le Saint Just de la révolution cubaine , dérangeait tout le monde, pas seulement le camp impérialiste mais aussi, son propre camp ? Castro avait pris ombrage de la popularité de Guevara et commençait à le considérer comme une menace. Ce qui fut considéré comme suspect c’est que le Che n’ait jamais fait une annonce publique de ses intentions. Après la crise des missiles cubains et ce qu’il a pris comme une trahison de Khrouchtchev qui a donné son accord au retrait des missiles sans consulter Castro, Che Guevara est devenu sceptique quant au rôle de l’URSS. Comme révélé dans son dernier discours à Alger, il en est venu à la conclusion que l’hémisphère nord, mené par les États-Unis dans l’ouest et l’URSS dans l’est, exploite l’hémisphère sud. Il soutient le Vietnam du Nord dans la guerre du Vietnam et encourage les peuples des autres pays en voie de développement à prendre les armes et a créer « de nombreux Viêt Nam » . Cependant, aussi bien Guevara que Castro sont partisans d’un « front anti-impérialiste uni » et tentent à plusieurs reprises de réconcilier l’Union Soviétique et la Chine. Pressé par la spéculation internationale et les rumeurs quant au destin du Che, Fidel Castro déclare le 16 juin 1965 que le peuple sera informé à propos du Che quand lui-même l’aura décidé. Le 3 octobre, Castro dévoile une lettre non datée, écrite par Guevara à son attention, dans laquelle il réaffirme sa solidarité avec la révolution cubaine mais déclare son intention de partir combattre à l’étranger pour la révolution83. Il annonce également sa démission de tous ses postes au gouvernement, au parti et dans l’armée. Il renonce aussi à la citoyenneté cubaine qui lui a été donnée. Castro révèlera peu après qu’il savait où Guevara était mais qu’il ne le dirait pas, ajoutant que son ancien compagnon d’armes était en bonne santé. (6).

A l’aube du quarantième anniversaire de sa disparition, malgré l’exécrable campagne médiatique occidentale destinée à ternir l’image d’un des plus grands révolutionnaires de l’histoire du XXe siècle, l’exemple du Che reste « grand, très grand, énorme » et continue de briller « intensément » Le combat de Che Guevara pour la liberté fut un combat pour l’honneur, un combat pour la dignité. L’aura du Che est intact partout dans le monde . Au XIXe siècle , une sorte de sondage en Europe montra que les deux hommes les plus populaires, les plus prestigieux et dont le combat fut un exemple, furent l’Emir Abdelkader et l’Imam Chamyl héros de la Tchéchénie et que Tolstoï admira tant. AU XX e siècle les deux personnalités qui marquèrent le XXe siècle furent aiussi deux géants hors du commun Le Mahatma Ghandi et Che Guevara . Dans cent ans on se souviendra avec émotion de la légende du Che, mais qui se souviendra des puissants actuels ?

Que reste-t-il du Che en Algérie, si ce n’est un boulevard et le souvenir d’un Homme. Tous les "soixante huitard" que nous sommes et qui croient en un monde meilleur ont -ils démérité pour avoir cru en la nature humaine ? Apparemment oui, la victoire du capitalisme sauvage est totale le raz de marée de la mondialisation a fait de l’homme une marchandise. Le sentiment, la dignité humaine sont des monnaies qui n’ont plus court ; Désormais les hommes seront fichés numérisés « adénisés » pour protéger le capitalisme sauvage et accentuer encore plus les fossés multimensionnels entre un Nord opulent et un Sud tenu soigneusement à la porte du supermarché planétaire.

1.Che Guevara Journal de BolivieF. Maspéro . 1968

2. Axel Gyldén :Guevara Du sang sur l’étoile L’express du 27 09 2007

3.Che Guevara, le discours d’Alger Séminaire économique de solidarité afroasiatique, les 22 et 27 février 1965 http://lesogres.org/article.php3?id_article=1443

4.Raphaël Sorin "Che" Guevara : Le grand-père rouge de l’utopie L’Express du 15/05/1997

5.Courrier international . 3 oct. 2007 Héctor Arturo Granma Che vuelve a ganar otro combate http://www.granma.cubaweb.cu/2007/09/29/ cubamundo 1.html Granma 29 septembre n° 269

6.Encyclopédie Wikipédia : Che Guevara

Professeur Chems eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Ecole d’Ingénieurs de Toulouse

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Vos commentaires

  • Le 9 octobre 2007 à 21:13, par Christiane En réponse à : Ernesto Guevara connu aussi comme le Che, Paco Ignacio Taibo II

    A lire absolument la passionnante étude biographique de Che Guevara par Paco Ignacio Taïbo II, sans aucun doute la plus vivante et la plus complète.

    Ernesto Guevara connu aussi comme le Che, Paco Ignacio Taibo II ,
    parue en deux tomes chez Payot en
    2001 (19,51 €)

     :

    Journaliste et historien des mouvements ouvriers, Paco Ignacio Taibo II est né en 1949 à Gijón, dans les Asturies, en Espagne. En 1958, sa famille, de tradition socialiste, émigre pour le Mexique quand il a neuf ans pour fuir le franquisme .

    Il est étudiant au moment de la sanglante répression du mouvement qui fit des milliers de morts à Mexico pendant les Jeux Olympiques

    Il a écrit une quarantaine de romans policiers autour du détective « Héctor Belascoarán Shayne » antihéros, porte-parole de sa critique sans concession d’une société mexicaine inégalitaire, rongée par le libéralisme et la corruption , et de nombreux ouvrages politiques et historiques, en particulier de monumentales biographies d’Ernesto Che Guevara et de Pancho Villa, modèles de rigueur d’investigation et d’originalité narrative.

    Il écrit sous le pseudonyme de Paco Ignacio Taibo II pour se différencier de son père, célébrité de la télévision mexicaine.

    Il est en outre le créateur et l’animateur de la Semaine Noire de Gijón, le plus important festival mondial consacré au roman policier.

  • Le 15 octobre 2007 à 22:14, par adel En réponse à : Commandanté Che Guevara : Un combat , Un Homme , Une légende

    je souhaiterai que Mr Chitour nous rapporte ce que leur disait le Che. De quoi les entretenait-t-il ?

  • Le 8 juillet 2008 à 22:11, par mila farid En réponse à : Ernesto Guevara connu aussi comme le Che, Paco Ignacio Taibo II

    je pense que le shé a signé sa mort physique lors de son discours a alger
    il s’est attaqué à l’urss en lui demandant de cesser de vendre les armes et les mounitons aux pays pauvres et que de faire des dons
    cela n’a pas plu au diregeants de l’urss
    et comme l’urss et le premier partenaire economique,politique et militaire de cuba de castro
    ces derniers ont menacé catro d’arreter toutes aides et appuis si il n’arrive pas faire taire (ou disparaitre le shé)
    ce qui explique que le shé fut abondonné en bolivie par castro et la suite tous le monde l’a connait

    surtout soyez toujours capable de ressentir au plus profonds de votre coeur l’importes qu’elles injustices commises contre l’importe qui eet ou que ce soit dans le monde
    c’est la plus grande qualité d’un revolutionnaire.

  • Le 8 juillet 2008 à 23:23, par Professeur Chems Eddine Chitour En réponse à : Ernesto Guevara connu aussi comme le Che, Paco Ignacio Taibo II

    Vous avez tout à fait raison.Le Che n’était pas un homme qui faisait les choses à moitié. Quand il a vu commentla révolution cubaine commençait à dériver vers le culte de la personnalité. Il a préféré abandonén sa position confortable de ministre pour aller prêcher la Révolution en payant de sa personne.
    Il est vrai aussi que beaucoup pensent que le discours d’Alger a signé pour lui le divorce d’avec Castro. Il est possible alors que Castro a laissé faire les choses pour que le Che soit tué...

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