Une tribune pour les luttes

Loi LRU : un mouvement à peine commencé, la répression déjà annoncée

Article mis en ligne le lundi 5 novembre 2007

Alors que la mobilisation contre la LRU prend un tournant décisif avec le vote de la grève dans plusieurs universités, de nombreux présidents d’universités ont choisit d’utiliser l’arme de la fermeture administrative pour faire taire le mouvement naissant.

L’objectif est bien d’empêcher un quelconque débat démocratique de se tenir dans les universités au moment où la plupart des étudiants commencent à s’emparer de l’information.

Cette pratique, déjà utilisée en 2006 sur les universités de Nanterre, La Sorbonne, Marne la Vallée a pour but d’empêcher les étudiants de se mobiliser et de se réunir, donc de s’organiser sur leurs propres universités. Elle vise aussi à empêcher les grèves et la tenue de piquets de grève.

Elle a été utilisée en ce début de mobilisation par les présidents des universités de Grenoble, Aix Marseille 1 (suite à des barrages filtrants), et maintenant de Paris 1-Tolbiac.

La fédération SUD étudiant dénonce ces pratiques, qui visent a réprimer un mouvement naissant en le bâillonnant. Elle demande la réouverture des facs fermées et demande le respect du droit des étudiants à réunir et a décider eux-mêmes des modalités de leur mobilisation et des moyens pour y parvenir.

La fédération SUD étudiant apporte tout son soutien aux étudiants et personnels grévistes et appelle tous ceux et toutes celles qui n’y sont pas encore à les rejoindre pour faire abroger la LRU.

Fédération SUD Etudiant
25/27 rue des envierges 75020 PARIS
01 44 62 12 06 | sud-etudiant chez sud-etudiant.org

Porte parole de la fédération :
- Aurélien PICOT : 06 87 80 43 71
- Mathilde LE HOUEZEC : 06 62 34 65 86

www.sud-etudiant.org/


Communiqué du 1er novembre

Des universités partent en grève : la mobilisation doit s’amplifier !

Alors que le gouvernement vient d’annoncer une liste de 30 universités
qui seront auditées pour être « accompagnées vers l’autonomie », la
mobilisation des étudiant-e-s contre cette loi relative aux libertés et
responsabilités des universités (LRU) commence à de prendre de
l’ampleur.

La première coordination nationale des universités mobilisées s’est
tenue ce week end à Toulouse, et appelle notamment à une journée de
mobilisation nationale le 8 novembre, ainsi qu’à la solidarité avec la
journée d’action du 20 novembre. Aujourd’hui, dans plusieurs
universités, des assemblées générales ont votées la grève. C’est le cas
à Paris I Tolbiac, à Rouen, à Toulouse Mirail, ainsi qu’à Aix-Marseille
où l’université est bloquée administrativement.

Il ne s’agit pas pour nous de défendre l’université telle que nous la
connaissons, bien au contraire, et pour cela nous avançons un certain
nombre de revendications que doivent se ré-approprier les assemblées
générales, pour aller vers la construction d’une mobilisation offensive
au-delà du simple rejet de la LRU :

-  pour la gratuité scolaire : suppression des frais d’inscriptions
- ré-évaluation des critères de bourses et augmentation des aides
sociales, dans l’attente de l’instauration d’un salaire social
- pour un fonctionnement démocratique de l’université : suppression des
conseils centraux et mise en place d’assemblées générales
décisionnelles afin que les décisions concernant les étudiant-e-s et les
personnels soient débattues et prises en commun.

Au moment où les conseils d’administration des universités commencent à
débattre des applications de la LRU, il faut qu’un maximum
d’universités rejoignent le mouvement de grève et participent à la
prochaine coordination nationale (qui aura lieu le 10 novembre). Les
journées d’action du 8 et du 20 novembre seront les premières occasions
de montrer la détermination des étudiant-e-s et des personnels à lutter
pour une université publique et gratuite.

CONTACTS DE LA FEDERATION :
sud-etudiant chez sud-etudiant.org
http://www.sud-etudiant.org

Porte parole de la fédération :
Mathilde Le Houezec : 06 62 34 65 86
Aurélien Picot : 06 87 80 43 71

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