Une tribune pour les luttes

mardi 20 novembre 2007

MARSEILLE

18 h 30

18 h 30 au Daki Ling, 45A rue d’Aubagne, 13001 Entrée 6 euros

Projection de documentaires en présence des réalisateurs

« 1, 2, 3, ... Soleil ! » La guerre n’est pas un jeu

Couleurs Cactus

Journée des droits de l’enfant

Le 20 novembre : date anniversaire de la ratification de la convention internationale des droits de l’enfant.

Sur 6 milliards d’êtres humains, la moitié sont des enfants.

Cent millions d’enfants vivent dans les rues ; des milliers "disparaissent" ou sont victimes d’assassinats politiques ; des dizaines de délinquants, qui étaient mineurs au moment des faits, sont condamnés à mort ; d’innombrables enfants sont victimes d’emprisonnement, de tortures, 6 millions travaillent dans des conditions de servitude, quasiment identiques à l’esclavage, 300 000 enfants participent directement aux conflits armés, et au cours de la dernière décennie, près de deux millions d’enfants sont morts victimes de la guerre !

Comment agir aujourd’hui en faveur du droit des enfants ?

Le 20 novembre 2007, COULEURS CACTUS a choisi de donner la parole aux enfants...pour informer, sensibiliser, dénoncer ... les conditions de vie des "enfants soldats" en Afrique, des "enfants réfugiés" en Asie mais aussi des "enfants sans-papiers" chassés du pays des droits de l’homme... , et propose une Soirée Documentaires. L’UNICEF, AMNESTY INTERNATIONAL et le RESF participeront aux débats qui suivront.

L’expo photo « Instants de vie » du photo journaliste Jean-Marie SIAUD accompagnera cette soirée. Depuis 1982, son travail est constitué essentiellement de rencontres humaines, préméditées ou pas, de moments parfois « provoqués », le plus souvent constatés, que ce soit à Reijavik, à Belfast, dans les territoires occupés, à New-York, Londres, Sarajevo, Paris ou Shangaï…

18h30 « Petits soldats » de François Margolin – 1h10’ – 2004. « Je voulais laisser aux enfants soldats le temps de s’exprimer, de raconter leurs histoires terribles. Parce que souvent, les enfants ne sont pas seulement victimes, mais bourreaux, ce qui est encore plus terrible. » Pour ne pas tomber dans le piège du sensationnalisme, François Margolin a accordé un soin particulier à la représentation de l’horreur : « Quand on est cinéaste, il importe de savoir comment représenter le message. Je voulais entendre leurs histoires. Pas les montrer. »

21h00 « Laissez les grandir ici » du collectif de cinéastes du RESF – 3’ – 2006. Parce que leurs familles ont fui les guerres et la misère, devrions-nous envoyer des enfants vers des pays qu’ils ne connaissent pas, où les droits de l’homme sont bafoués ?

21h15 « OMBRE ET LUMIERE ou les suppliques des Enfants de la Frontière » de Véronique Decrop - 56’ –1992. Dans le plus grand camp de réfugiés au monde, Site 2 (200 000 personnes) sur la frontière Thaïlandaise, sont réfugiés des centaines de milliers de Cambodgiens fuyant, en 1979, à la fois les horreurs khmères rouges, la famine et l’occupation vietnamienne. Les dessins des enfants constituent un fil conducteur, parole muette qui plaide pour la majorité silencieuse des camps.

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