Une tribune pour les luttes

Le syndicalisme n’est ni un crime ni un délit.

Article mis en ligne le samedi 22 décembre 2007

Deux militants de Sud étudiant Perpignan ont été interpellés à leur
domicile dès 7 heures, ce matin. Depuis, ils sont en garde à vue au
commissariat de Perpignan. Les accusations portées contre eux sont
infondées puisqu’il s’agirait de « vol, dégradation et menaces de mort
 ». D’après l’avocat des inculpés, ce seraient des enseignant-e-s qui
auraient porté plainte directement, pour autant il est probable que les
autorités de l’université ne soient pas totalement étrangères à ces
accusations.

Ces arrestations révèlent une nouvelle fois la volonté de criminaliser
les mouvements sociaux : s’il n’y a aucune preuves pour appuyer ces
accusations, les forces de polices ont bien la preuve que les
militant-e-s de Sud étudiant luttent depuis longtemps pour une
université publique, gratuite et ouverte à tou-te-s.

Nous n’admettons que les autorités réservent un traitement de criminels
aux syndicalistes.

Ces deux arrestations s’inscrivent dans un contexte global de
criminalisation des mouvements sociaux. Le gouvernement, en réformant le
droit de grève, cherche déjà à faire passer les cheminots pour des « 
preneurs d’otages ». Dans les universités, les administrations suivent
docilement leur ministre en traitant les grévistes de « terroristes » ou
« Khmers rouges ».

Plusieurs grévistes ont déjà été arrêtés dans d’autres villes, dont de
nombreux syndicalistes, en particulier de Sud étudiant : à Lyon, Paris,
Rennes, Montpellier, etc.

Nous demandons que les deux militants de Sud étudiant arrêtés à Perpignan
soient immédiatement libérés. Nous revendiquons la fin des poursuites et
l’amnistie de tou-te-s les inculpés politiques des mouvements sociaux.

Porte-parole de la Fédération SUD Etudiant :

Aurélien PICOT 06 87 80 43 71

Mathilde LE HOUEZEC 06 62 34 65 86

sud-etudiant chez sud-etudiant.org


Fédération des syndicats SUD Etudiant
25-27 rue des Envièrges
75020 Paris

www.sud-etudiant.org

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