Une tribune pour les luttes

Démunis : Pas de quoi faire la fête !

Article mis en ligne le lundi 31 décembre 2007

Les allocations et les prestations familiales seront revalorisées de 1 % au 1er janvier prochain et le Rmi de 1,6 %. Pas de quoi faire la fête.

L’augmentation du pouvoir d’achat des familles n’est donc pas à l’ordre du jour du gouvernement, cela contraste avec l’été chaud des plus aisés.
Les familles et les plus démunis ne sont guère concernés par les mesures annoncées par le gouvernement sur le pouvoir d’achat.

Alors qu’il leur est fait injonction au travers de plusieurs lois répressives, d’assumer leurs responsabilités auprès de leurs enfants, heures supplémentaires, rachat de RTT, travail du dimanche, paraissent peu compatibles avec ces obligations rendant les seuls parents responsables des maux d’une société française de plus en plus inégalitaire où deux millions d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté.

- La Cgt demande que les allocations familiales soient portées à 230 euros par mois dès le premier enfant et que leur revalorisation soit indexée sur l’évolution du salaire moyen et non plus sur les prix.

- Le montant des minima sociaux ne doit pas être inférieur au seuil de pauvreté européen qui est équivalent à 60 % du salaire médian, soit un peu plus de 800 euros mensuels.

- Les prestations logement doivent compenser l’évolution galopante des loyers et des charges subies ces dernières années et qui font que le poste logement est aujourd’hui un véritable crève cœur dans le budget de la plupart des ménages.
On le voit on est loin du compte.

Comment supporter plus longtemps qu’un pays comme la France, qui est au rang des pays parmi les plus développés, verse des montants de prestations si peu en rapport avec les charges réelles supportées par les familles et des minima sociaux inférieurs de moitié au seuil de pauvreté ?

La réforme du financement de la protection sociale annoncée doit permettre de dégager les recettes compatibles avec le bien-être légitime des familles et des plus démunis qui souffrent en priorité de ne pouvoir accéder à un emploi et un salaire décents.

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