19 h 30 à l’Université Cézanne, Faculté des sciences Montperrin, avenue Pigonnet, 13100
19 h 30 à l’Université Cézanne, Faculté des sciences Montperrin, avenue Pigonnet, 13100
Des études de plus en plus nombreuses, et inquiétantes, tendent à montrer que les ondes électromagnétiques ne sont pas aussi inoffensives pour la santé qu’on veut ou qu’on a voulu le faire croire, laissant aux consommateurs la désagréable impression d’être, au choix, cobayes ou vaches à lait des opérateurs de téléphonie mobile qui, main sur le coeur, comme naguère les industriels de l’amiante, crient haut et fort la totale innocuité de leur technologie.
Le bon sens qui voudrait que, dans le doute, on doit rester prudent, n’a pas droit de cité face à la logique marchande : les portables se multiplient et les antennes relais fleurissent à tous les coins de rue et sur les toits
Ces antennes sont d’ailleurs imposées à des locataires à qui ils ne restent que la prière ou la difficile et très chère accession à la propriété s’ils veulent éviter les risques liés à ces antennes. Qu’importe si, demain, les dangers de l’exposition aux ondes électromagnétiques se trouvent avérés, on se retranchera derrière le fameux “ce n’était pas démontré” pour expliquer, bonne conscience en bandoulière, aux victimes qu’un destin terrible injuste les a frappés.
Programme
“Impact sanitaire de la téléphonie mobile. Ce qui est démontré”, Dr Pierre Souvet, cardiologue, président de l’ASEP
“Et ailleurs que font-ils ?”, Dr Faure, cardiologue, rédacteur du rapport de l’ASEP sur les ondes électromagnétiques
“Protéger les populations : le rôle du politique. Nos propositions”,
Dr Patrice Halimi, chirurgien pédiatre, secrétaire général de l’ASEP
Collectif Antenne relais de Marseille et de l’ Association de Défense de l’Environnement 11.