Une tribune pour les luttes

L’USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités) subit une très forte répression . Soutenons -les !

Article mis en ligne le vendredi 14 mars 2008

lundi 10 mars 2008

En Nouvelle-Calédonie, l’USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités) subit une très forte répression.

Depuis 4 mois à Nouméa, les salariés de l’entreprise de transport suburbain CarSud (du groupe Véolia) sont en grève pour réclamer la réintégration d’un chauffeur, délégué syndical de l’USTKE.

Le 17 janvier dernier, une manifestation de soutien aux grévistes a été violemment réprimée par les forces de l’ordre : des dizaines de blessés côté manifestants, 50 arrestations, 14 syndicalistes emprisonnés pendant 5 semaines, les dirigeants du syndicat traqués par le GIGN et placés en garde-à-vue...

Un procès est en cours. Le jugement aura lieu à Nouméa les 25 et 31 mars : une cinquantaine de syndicalistes risquent des peines de prison et des amendes.

En solidarité avec les syndicalistes de Nouvelle-Calédonie, nous dénonçons la répression anti-syndicale et exigeons l’arrêt des poursuites judiciaires.

Pétition à signer sur le site de Solidarité Kanaky :

http://solidaritekanaky.org/spip.php?article97

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Vos commentaires

  • Le 27 mars 2008 à 04:14, par rivo En réponse à : L’USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités) subit une très forte répression . Soutenons -les !

    L’année dernière, à Mayotte, autre territoire français d’outre mer, les instituteurs étaient aussi en grève pendant plus de 3 mois et de demi.

    Au bout de 1 mois de grève, parce que l’administration n’avait pas pu tuer notre mouvement, elle m’a place en garde à vue et présenté au tribunal en comparution immédiate (je suis le secrétaire général du syndicat des instits)

    Quelques mois après la fin du conflit, une demi douzaine de collègue grévistes ont été condamnés à de lourdes peines d’amende et à de la prison ferme.

    Je veux dire que c’est la méthode de l’administration française que de réprimer les syndicalistes et les grévistes les plus déterminés. Dans l’outre mer, cette pratique est accentuée à cause de la colonisation.

    Aux camarades de l’USTKE, nous sommes à Mayotte solidaire avec tous les militants sous le coup d’une procédure judiciaire.

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