Une tribune pour les luttes

Les IRTS se mobilisent : nous sommes tou-te-s concerné-e-s !

Communiqué national

Article mis en ligne le dimanche 30 mars 2008

Le 31 janvier 2008 est paru un décret d’application de la loi dite
« d’égalité des chances » (2006), qui instaure une gratification des
stages de plus de trois mois de 398,13 euros par mois, seulement pour
les stagiaires du privé ne bénéficiant pas des assedics. Ce décret, qui
instaure une inégalité de traitement selon la situation de chacun-e,
prive de stage un grand nombre de travailleurs-euses sociaux-ales en
formation, faute de moyens dans les secteurs associatif et privé. Le
fait de ne pouvoir effectuer ces stages remettrait en question
l’obtention des diplômes.

Les travailleurs-euses sociaux-ales en formation se mobilisent
(éducateurs-trices spécialisé-e-s, éducateurs-trices de jeunes enfants,
assistant-e-s de services sociaux et moniteurs-trices
éducateurs-trices). Mercredi 26, de nouvelles manifestations ont eut
lieu en Bretagne, Lorraine, à Lyon, Marseille, Tours, etc.

Si seuls les IRTS sont actuellement mobilisés, ils ne seront pas les
seuls à subir à l’avenir les conséquences de la sous-rémunérations des
stages puisque les filières professionalisantes, dans les universités,
engendrent une prolifération des stages. Pour autant, comme l’ont
rappelées certaines assemblées générales dans les IRTS, ce ne sont pas
des miettes (380 euros par mois) qui pourront endiguer la précarité
étudiante.

Dans l’immédiat, il faut donc que l’Etat débloque des fonds pour
permettre que tou-te-s les étudiant-e-s en IRTS puissent valider leur
formation cette année. Pour autant, nous estimons que la question de la
précarité étudiante ne pourra être résolue avant que chacun-e prenne
conscience du fait que les étudiant-e-s sont des travailleurs/euses en
formation. Ce constat implique nécessairement la mise en place d’un
salaire social étudiant, qui permettrait à la fois une réelle autonomie
de la jeunesse, et serait une véritable réponse à la précarité des
étudiant-e-s.

La mobilisation doit donc continuer à s’amplifier. Une rencontre de
l’ensemble des étudiant-e-s mobilisés doit avoir lieu ce samedi 29 mars
à Bordeaux.

Retour en haut de la page

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Communiqués c'est aussi ...

0 | ... | 4520 | 4525 | 4530 | 4535 | 4540 | 4545 | 4550 | 4555 | 4560 | ... | 4730

Sud Éducation c'est aussi ...

0 | ... | 40 | 45 | 50 | 55 | 60 | 65 | 70 | 75 | 80 | 85