Voici le texte d’appel du Colectif pour le rassemblement du 17 mars.

LOIS SECURITAIRES ET INSECURITE SOCIALE

FEDERONS NOS LUTTES !

Le projet de loi SARKOZY sur la prévention de la délinquance actuellement en discussion concerne tous les citoyens car il remet gravement en cause les libertés individuelles et collectives.

Il transforme les travailleurs sociaux en délateurs : " tout professionnel qui intervient au bénéfice d’une personne présentant des difficultés sociales, éducatives ou matérielles, est tenu d’en informer le maire de la commune. "

Il fait un amalgame insupportable entre pauvreté et délinquance en transformant en suspects 9 millions de pauvres dont un million d’enfants.

Déjà amorcée par la loi VAILLANT sur la sécurité quotidienne, cette politique va dans le même sens que les diverses lois PERBEN et SARKOZY élaborées depuis deux ans :

 Loi sur la sécurité intérieure, visant les pauvres, les prostituées, les mendiants, les gens du voyage.

a.. Loi sur la délinquance des mineurs qui crée des centres fermés, développe l’emprisonnement, abaisse la responsabilité pénale à 10 ans, supprime les moyens alloués à l’éducation.

b.. Loi sur l’immigration qui restreint davantage les droits des étrangers et leurs possibilités d’intégration.

c.. Loi PERBEN 2, récemment combattue par une majorité d’avocats et de magistrats, qui diminue les droits de la défense, met en place une justice expéditive, accroît considérablement les pouvoirs de la police.

Parallèlement se développe l’insécurité sociale :

RMA, chômeurs en fin de droits, baisse des moyens de l’Education Nationale, de la recherche de la culture, précarisation des emplois, etc.)

Nous appelons militants associatifs, professionnels et usagers à résister à l’ensemble des ces lois et projets.

On ne camoufle pas la misère sociale par la délation et la répression.

Les réponses aux problèmes qui se posent s’inscrivent dans un autre chois de société.

Pour donner corps localement à la manifestation nationale à PARIS.

RASSEMBLEMENT LE 17 MARS 2004 A 12H00

DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE MARSEILLE (PLACE MONTHYON)