UNION SYNDICALE SOLIDAIRES et SUD-ANPE
Le nouveau projet de loi du gouvernement définit l’offre valable d’emploi sur des critères très restrictifs : 2 heures de trajet quotidien et 70 % du salaire antérieur que les demandeurs d’emploi ne pourraient pas refuser plus de 2 fois au bout de 6 mois de chômage.
Il accentue et aggrave ainsi la pression faite sur les chômeurs.
Plus aucune référence au métier, à la qualification, à la formation, sans même parler de ses aspirations ne pourront justifier un refus de la part du demandeur d’emploi.
De plus, cette contrainte permet d’exercer une pression à la baisse des salaires par la déqualification des emplois.
L’efficacité de ce contrôle ne peut passer que par une contrainte conjointe exercée sur les agents de l’ANPE qui deviennent, de fait, l’instrument d’une mesure qui n’a pour but que d’atteindre artificiellement la barre de 5% de chômeurs et d’une politique plus globale de démantèlement des droits des salariés.
L’Union syndicale Solidaires et SUD-ANPE dénoncent cette nouvelle attaque du gouvernement à l’encontre des chômeurs et revendique que chacun puisse choisir librement son emploi.
Le 16 avril 2008