10 h Place Castellane
10 h Place Castellane
Chercheurs, enseignants-chercheurs, ITA, BIATOS, Étudiants et Post-docs, venez nombreuses et nombreux, avec les symboles marquants de votre recherche (blouse blanche, crayon, ...) N’oubliez pas non plus vos instruments de musique. Nous inviterons la presse afin de leur faire part de notre refus de laisser dépecer le CNRS. SA SURVIE DÉPEND DE VOUS
LE CNRS NE DOIT PAS MOURIR !! La directrice du CNRS a lancé récemment une grande concertation auprès des personnels pour qu’ils expriment leur avis sur les propositions de réorganisation du CNRS. Un certain nombre d’avis ont été donnés et des propositions alternatives de réorganisation ont été soumises en provenance de nombreux laboratoires français. La concertation a même été prolongée jusqu’à la fin du mois de mai, le conseil d’administration (CA) étant initialement prévu le 19 juin.
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www.millebabords.org/spip.php?artic...
Comme le loi l’exige, les décisions concernant l’éventuelle réorganisation d’un EPST ne peuvent être prises qu’en CA. Pourtant, au mépris des personnels qui ont joué le jeu de la concertation, et en bafouant ouvertement la loi, la ministre a annoncé à l’avance, par voie de presse, quelles seront les conclusions d’un CA qui n’avait pas encore eu lieu !
Le ministère, et au delà l’Elysée, a décidé pour nous de créer 6 nouveaux instituts qui vont s’ajouter aux 2 qui existaient déjà au sein du CNRS. Ces instituts seront :
mathématiques
physique
chimie
sciences de l’ingénieur
sciences humaines et sociales
écologie et biodiversité.
Les Sciences de la Vie, qui constituent la composante numériquement la plus importante du CNRS (23 % des effectifs) sont, de fait, exclues de fait du CNRS. Elles sont placées sous la « coordination » de l’INSERM (tant pis pour la recherche non pilotable car non finalisée et fondamentale). Même sort pour l’informatique (STIC) qui se voit mise sous la tutelle de l’INRIA. Ces exclusions sont inacceptables car en réalité, c’est la mort du CNRS (perte irréversible de sa pluridisciplinarité) par vente à la découpe au plus offrant (Les SDV à l’INSERM et au mandarinat hospitalo-universitaire, les STIC aux vendeurs de logiciels), les SHS à la poubelle pour la plupart.
Et, pour la gestion, c’est le triomphe du caporalisme ! Les directeurs d’Institut seront nommés par le gouvernement ! Le décloisonnement selonPécresse, c’est la création de 8 instituts séparés, avec 8 administrations (et tant pis pour les liens protéomique /génomique /informatique, par exemple : l’interdisciplinarité est une notion inconnue des technocrates qui entourent Sarkozy et Pécresse). Le seul but : pilotage et dépeçage……
Enfin, « Quant aux moyens affectés au CNRS, un directoire collégial, composé des directeurs des différents instituts et directions » (nommés par le ministre, rappelons le !),« décidera de leur répartition ». Suite à cette inacceptable mépris gouvernemental pour les personnels et leurs intances :
Le 20 mai, lors de la réunion du Comité Technique Paritaire de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CTPMESR), les organisations syndicales ont quitté la séance
le 22 mai, les quatre élus du personnel ont décidé de quitter la séance du Conseil d’administration qui s’est tenue à 10h. Un rassemblement improvisé de plus de 150 personnes s’est tenu au siège du CNRS dès 10h pour soutenir les élus au CA.
Aujourd’hui c’en est trop ! Scientifiques, ouvrez les yeux !
Faites savoir, que vous êtes las des décisions autoritaires prises par des politiques à la vue courte sur une seule base idéologique ! Faites savoir haut et fort que vous ne laisserez pas le CNRS être mis à mort : Il doit rester un EPST pluridisciplinaire couvrant l’ensemble des disciplines de recherche fondamentale Le prochain rendez-vous ESSENTIEL pour dire que vous aimez le métier que vous faites déjà, ou auquel vous aspirez est
Mardi 27 mai pour l’Academic Pride – la marche de tous les savoirs. A Marseille, Rassemblons nous place Castellane à 10h. Chercheurs, enseignants-chercheurs, ITA, BIATOS, étudiants et Post-docs, venez nombreuses et nombreux, avec les symboles marquants de votre recherche (blouse blanche, crayon, ...) N’oubliez pas non plus vos instruments de musique
Nous inviterons la presse afin de leur faire part de notre refus de laisser dépecer le CNRS. SA SURVIE DEPEND DE VOUS Premiers signataires : SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SLR- Marseille, SUD-recherche, SNESUP-FSU, FERC-sup CGT