Après Vincennes, le Mesnil-Amelot : les détenus n’en peuvent plus d’être enfermés dans la peur permanente de l’expulsion, durement réprimés dès qu’ils font valoir leurs droits élémentaires.
Des personnes et des collectifs divers, des associations reconnues se font l’écho du désarroi profond confinant au désespoir des étrangers prisonniers pour défaut de papiers. Ils essayent de faire connaître leur voix à l’extérieur et de leur transmettre en retour une solidarité humaine fondamentale.
Tous ceux qui luttent au quotidien contre le déchirement des familles, la destruction des individus par un retour brutal et proprement invivable se situent loin des polémiques de politiciens qui, au mépris de toute humanité, agitent la peur des étranger et de ceux qui les soutiennent. Même si, l’actualité l’a montré, dans les écoles, les quartiers et les entreprises, la solidarité l’emporte souvent sur la xénophobie.
Cette solidarité, nous l’affirmons avec les détenus et tous ceux qui les aident, contre ceux qui provoquent drames et révoltes, contre les incendiaires au pouvoir