Une tribune pour les luttes

Rassemblement pour dire NON lors du Sommet du gène .

27 et 28 octobre 2008

Article mis en ligne le vendredi 19 septembre 2008

Les gens des villes et des champs refusent LES MANIPULATIONS ET LE FICHAGE GENETIQUE DU VIVANT ils défendent LES DROITS DES PAYSANS ET JARDINIERS DE CONSERVER, UTILISER, ELEVER, ECHANGER ET VENDRE LEURS SEMENCES ET LEURS ANIMAUX

Un sommet international du gène est annoncé à Paris le 28 octobre 2008.

Ses visées : mettre en lumière, dans le cadre de la présidence française
de l’Europe, les apports de l’innovation génétique à la biodiversité et au
développement durable et réfléchir aux lignes directrices d’évaluation des
risques sanitaires et environnementaux liés aux OGM.


Au programme : des ogm dans les assiettes ?

Ce renforcement salutaire de l’évaluation pour les cultures ne cache-t-il
pas les projets de la Commission Européenne d’accélérer les importations
des OGM et de supprimer le droit des Etats de s’y opposer, et ceux de
l’industrie de s’approprier la biodiversité au détriment des droits des
paysans et des peuples ?

Terminator bis

Sous prétexte de biosécurité (empêcher les contaminations de
l’environnement), le programme Transcontainer financé par l’Union
Européenne met au point de nouveaux « OGM » rendus clandestins par des
gènes « suicides » qui disparaîtront de la plante avant qu’elle ne soit
vendue aux consommateurs, ou des plantes « zombies » qui sont stériles si
elles ne sont pas arrosées par des produits chimiques brevetés.

et les « OGM » clandestins...

Alors que le brevet sur les variétés impose de rendre publique
l’information sur les méthodes de sélection utilisées, le Certificat
d’Obtention Végétal autorise à garder secrètes les techniques de
modification génétique autres que la trangénèse. Des plantes manipulées
aux conséquences tout aussi hasardeuses que les OGM sont ainsi vendues aux
consommateurs qui n’en veulent pas. Par exemple, mutations génétiques
provoquées par radioactivité nucléaire, fusions de cellules d’espèces
différentes, nanoparticules…


sans oublier des SEMENCES CONTAMINEES !

L’industrie semencière fait de multiples pressions pour imposer un seuil
de contamination des semences. Or, en cas de culture massive d’OGM, toute
contamination des semences ne peut qu’augmenter au fur et à mesure des
saisons de culture. Accepter la moindre contamination des semences, c’est
accepter l’augmentation continue et irréversible de la contamination dans
nos champs et de nos aliments.


Au final, un BIOPIRATAGE LEGALISE...

Le Certificat d’Obtention Végétal (COV) permet de protéger le secret sur
l’origine des plantes qu’il protège. Ainsi, les variétés paysannes
interdites par le catalogue peuvent être « biopiratées » par l’industrie
qui peut prendre n’importe quelle graine dans un champ, déposer un COV
dessus et s’approprier ainsi un bien commun. Des connaissances
traditionnelles sur les vertus thérapeutiques et nutritionnelles des
plantes sauvages sont déjà « biopiratées » grâce au brevet sur le gène et
sa fonction.


... grâce au FICHAGE GENETIQUE GENERALISE DU VIVANT !

Alors que les promesses des thérapies géniques n’ont pas été tenues,
l’apport essentiel de la génétique interventionnelle chez l’homme est la
généralisation du fichage génétique qui renforce le contrôle des
populations par les gouvernements.
Au niveau de la biodiversité, les OGM
sont un échec agronomique patent. Mais la génétique a apporté, avec la
sélection assistée par marqueurs moléculaires, l’outil technique qui
manquait à l’industrie pour généraliser le fichage génétique des plantes
et des animaux et retrouver dans les champs et les fermes les gènes
marqués de ses brevets ou COV : elle marque ainsi sa propriété pour
supprimer les droits collectifs des paysans sur leurs propres semences et
sur les animaux nés dans les fermes.

NOUS APPELONS LES GENS DES VILLES ET DES CHAMPS A SE RASSEMBLER LE 27 OCTOBRE A PARIS ET LE 28 OCTOBRE AU SOMMET DU GENE POUR : DIRE NON :


- au programme Transcontainer,
- à la contamination des semences,
- au fichage génétique des hommes, des animaux et des plantes,
- à la légalisation du biopiratage, des ogm clandestins et de la
privatisation des plantes génétiquement fichées par le Certificat
d’Obtention Végétal,
- aux brevets et à tous les droits privés de propriété intellectuelle sur
le vivant

DEFENDRE LES DROITS COLLECTIFS DES PAYSANS, DES JARDINIERS ET DES COMMUNAUTES :


- de conserver, ressemer, échanger et vendre les semences reproduites à la
ferme,
- de protéger les variétés paysannes contre le biopiratage et les
contaminations par des gènes brevetés
- de protéger leurs connaissances traditionnelles du biopiratage

REAFFIRMER ENSEMBLE :


- que les semences et les animaux sont un bien commun inaliénable des
communautés paysannes qui les ont sélectionnés, cultivés et élevés
- que les savoir faire populaires sont un bien inaliénable des
communautés qui les ont élaborés, conservés et transmis

NOUS SOMMES CE QUE NOUS SEMONS,
SEMEURS VOLONTAIRES DE BIODIVERSITE

Nous appelons à soutenir et à organiser en France, en Europe et dans
toutes les parties du monde la conservation, le semis, les échanges, la
diffusion et la protection contre le biopiratage et les contaminations
génétiques des semences paysannes, de la biodiversité animale et des
savoirs-faire traditionnels interdits par les droits de propriété
intellectuelle.

NOUS SOMMES CE QUE NOUS SEMONS,
SEMEURS VOLONTAIRES DE BIODIVERSITE

Nous appelons à soutenir et à organiser en France, en Europe et dans toutes les parties du monde la conservation, le semis, les échanges, la diffusion et la protection contre le biopiratage et les contaminations génétiques des semences paysannes, de la biodiversité animale et des savoirs-faire traditionnels interdits par les droits de propriété intellectuelle.

Premiers signataires : Réseau Semences Paysannes, Confédération Paysanne, Amis de la Terre, Faucheurs volontaires, Nature & Progrès, Fondation Sciences Citoyennes, Biocoop, FNAB, SAN - Seeds Action Network, l’association pour le Droit à la Souveraineté Alimentaire, Friends of the Earth Europe, FoE International, Ecological Society of the Philippines, Institut pour des alternatives sociales et écologiques, Réseaux citoyens de Saint-Etienne, Centro Internazionale Crocevia, Eco-Justice Europe, Adéquations, Verdi Ambiente e Società, Green foundation, Edmonds Intitute, Intelligence Verte, Minga, Women in Business Development Inc., Réseau Cohérence, Aspro-Pnpp, l’association du marché biologique de Pau, Bretagne commerce équitable nord-sud, CNOP Mali, Demeter France, UNAF, Agrisud International, Le mouvement de culture bio-dynamique, les Amis de la Terre Midi Pyrénées, Plataforma Transgènics Fora !, UNAB, Greenpeace, Red de Semillas "Resembrando e Intercambiando", Les Amis de la Terre Haute Savoie, Llavors d’aci, Collectif Anti-Ogm 31, Groupe de Recherche en Agriculture Biologique, MDRGF, Centre d’information sur l’environnement, Réseau Sortir du Nucléaire, Les Amis de la Terre Savoie, Bio Consom’acteurs, Forum Social Local 89, Ajupe, COPAGEN-Guinée, Collectif anti-ogm 95-78, la Coordination Européenne Via Campesina, Collectif Stop-Ogm 74, FRAB Bretagne, COAG, Kokopelli, Pro-Anima, Les Amis de la Confédération paysanne, Combat-Monsanto, La terre en Héritage, Attac, Loiret sans Ogm, Les petits pois sont rouge, Confédération paysanne du Cher, Association Cyplien, Les Verts, RESOCI (REseau SOlidaire et CItoyen), Les Lapereaux des Thermopyles (AMAP), Collectif 43 sans Ogm, Agir pour l’environnement, Maison de l’écologie, Alterconsos 94, Association des Jardiniers de Tournefeuille, OGM dangers, Cyber @cteurs, Collectif anti Ogm Sambre Avesnois, Collectif Réflexion sur les OGM, Parti humaniste Rhône Alpes, EURAFRICA, Fédération Départementale Corrèze environnement, Observatorio sobre Biodiversidad Agricola (OBA), Red Andaluza de Semillas « Cultivando Biodiversidad », Le cabas-bio, Nouvelle Afrique, AID (Association Initiatives Dionysiennes), Le début des haricots, Résistances, Les Lundis de Saint-Ferréol, Alternatives Contemporaines agro-sylvo-énergétique et humani-terre, Grain d’EnVie, Interrégionale Grand Ouest sans ogm, association Sahan Saho, Association des Jeunes pour la lutte contre le Sida et la Pauvreté, Réseau des AMAP d’Ile de France, Semences Poëtiques, LIANE, Les Amis de la Terre Nord, MATEA (Mouvement Altermondialiste Toulouse Et Agglomération), Jardins du Comminges/AFIDEL, Confédération paysanne de l’Ariège, Vigilance OGM 36, Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain-SENEGAL, Le Mouvement pour une Alternative Non-violente

Ce texte est un premier appel pour préparer une mobilisation. Il pourra
évoluer pour devenir un appel définitif aux diverses actions, puis une
déclaration à l’intention des autorités et du public.

Les personnes et organisations qui souhaitent signer cet appel, et/ou
s’associer à ces évènement et à leur préparation sont priées de prendre
contact : 06 66 67 53 84 et semonslabiodiversite chez gmail.com

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