http://www.gisti.org/spip.php?article1237
Dans la vallée du Rhône, en Andalousie, dans la région des Pouilles en Italie, la transformation totale des modes de culture des fruits et légumes s’est accompagnée d’une précarisation encore accrue, et aujourd’hui extrême, de la main-d’œuvre, majoritairement étrangère, de ce secteur. Contrats courts voire emploi illégal, dépendance totale vis-à-vis d’employeurs imposant des conditions de travail et d’hébergement indignes, invisibilisation des atteintes à la santé, tout un système d’exploitation et de déréglementation du droit du travail s’est développé contre lequel les saisonniers étrangers tentent depuis quelques années de se mobiliser.
Sommaire
Édito
* Rétention : le ministre ment
Dossier — Saisonniers en servage
L’« emploi saisonnier » : une notion extensible
De la saison à l’univers concentrationnaire
Un collectif de lutte contre l’exploitation
Le nouveau serf, son corps et nos fruits et légumes
Quand l’État organise la violation du droit
Des droits sociaux même pas saisonniers
« C’est pour la fraise »
Dans les Pouilles, les caporali font la loi
Des mains délicates pour des fraises amères
Saisonniers californiens : la précarité en crise
Jurisprudence [Cahier central]
* Droit des travailleurs saisonniers agricoles
(les décisions)
Hors-thème
* Discriminations ? Les étrangers saisissent la Halde
Mémoire des luttes
* Philippe Waquet, au coeur de la « fabrique du droit »
Ont collaboré à ce numéro : Delphine d’Allivy-Kelly, Véronique Baudet-Caille, Emmanuel Blanchard, Cristina Brovia, Violaine Carrère, Sébastien Chauvin, Clément Dalançon, Frédéric Decosse, Nicolas Duntze, Nathalie Ferré, Hervé Gouyer, Emmanuelle Hellio, Liora Israël, Anaïs Leonhardt, Alain Morice, Odile Schwertz-Favrat, Serge Slama, Alexis Spire, Hélène Spoladore.
9 € + 1,7 € de frais d’envoi