19 h à Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001
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Depuis que Darwin a formulé la théorie de l’évolution il y a eu un débat sur l’application de cette théorie aux rapports sociaux humains, et notamment aux rapports entre les sexes. Darwin, tout en remarquant qu’au niveau des instincts les différences n’étaient pas tranchées entre les mâles et les femelles, voyait néanmoins chez les animaux et les humains une nature féminine portée à la douceur et à la soumission. A l’opposé, quelques femmes partisanes de la théorie de l’évolution montraient que chez les femelles il y avait aussi des instincts d’initiative et d’indépendance, et que leur soumission, notamment dans l’espèce humaine, était plus l’effet d’un rapport de force que d’un instinct, rapport de force qui fut variable dans l’histoire des différentes espèces, et qu’on peut transformer dans un sens féministe par des moyens politiques. Or le même débat a eu lieu à partir des années 1970 dans le cadre de la sociobiologie, avec l’affirmation d’un courant peu connu en France : le féminisme évolutionniste (Evolutionary feminism).
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