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Lundi, 01 Décembre 2008
Il y avait foule ce matin devant le tribunal administratif, sis dans la petite rue de Jouy (IVe arrondissement). En vertu de la loi fantoche sur le « droit au logement opposable », les personnes considérées comme prioritaires en matière de demande de logement sont, à compter d’aujourd’hui, en droit de saisir ce tribunal si l’Etat s’est avéré défaillant... Une procédure qui peut durer quatre ou cinq ans dans un contexte où le logement social n’est absolument pas une priorité (puisqu’il ne permet pas de réaliser des profits) : ce qui signifie que les premiers jugements seront rendus en 2013 ou en 2014, et que la patate chaude reviendra au gouvernement suivant.
Haro sur le DAL
Des « bousculades » ont eu lieu alors qu’une trentaine de personnes, soutenues par Droit au logement, se sont vues bloquées par un cordon de policiers. Dans la cohue, le président de l’association, Jean-Baptiste Eyraud, s’est même retrouvé à terre. « On n’a rien fait de mal ! On vient juste saisir la justice. Pourquoi nous empêche-t-on de passer ? » s’est-il insurgé. En fin de matinée, les familles soutenues par le DAL étaient toujours encadrées par les forces de l’ordre, à l’angle des rue de Fourcy et de Jouy. Une honte !
Désormais en France, quand vous êtes obligé de dormir sous un « objet », on vous autorise à porter plainte mais quand vous le faites, vous pouvez en prime vous faire agresser par les CRS. De nos jours, en Sarkozie, on a plus de considération pour les chiens que pour des êtres humains.