Dans ces conditions, les révoltes individuelles (auto-mutilations, tentatives de suicide ou suicides) et collectives (à Vincennes, Lyon, Bordeaux, Marseille, comme dans tous les CRA en Europe) sont nombreuses et inévitables. L’injustice et l’arbitraire ont toujours engendré la violence. Ceux qui se révoltent ne sont pas des coupables, ce sont les victimes d’une politique de criminalisation des étrangers, en tous cas des plus pauvres et des plus faibles.