Mais ce premier scandale, celui de l’atteinte massive à la vie privée de centaines de millions d’individus au bénéfice principal des états-Unis, s’est doublé d’un autre. Il est très vite apparu que cette vaste toile d’intrusion massive n’a été rendue efficace qu’au travers de la coopération docile des gouvernements des pays qui aujourd’hui s’offusquent – feignent de s’offusquer ? – pour faire bonne figure. (...)
Car toutes ces révélations dévoilent l’ampleur du processus coopératif qui a accompagné la mise en œuvre de ce vaste réseau de surveillance. Certes, il profitait essentiellement aux états-Unis, mais grâce à la complicité des dirigeants des pays qui se présentent aujourd’hui comme des victimes.