"je suis contre la violence. Elle a fait un mal immense à tous les projets de transformation sociale, car elle permet tôt ou tard l’éclosion de corps spécialisés qui s’arrogent peu à peu tous les pouvoirs. (...) Je suis contre la violence, mais je sais que nous avons un besoin essentiel de la force, de l’énergie, de la détermination qu’elle contient. En somme, je crois qu’il faut la chevaucher en espérant la maîtriser pour la mettre au service commun. C’est une utopie, j’en conviens, mais elle est plus conforme à ma morale personnelle que la condamnation vertueuse des si modestes barricadiers de Nantes."