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Internationalistes 13

Violences policières. Pour avoir sifflé l’Internationale.

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+ Rassemblement Paris : Libertés publiques : stop aux dérives policières, dans le 3e comme ailleurs.

Article mis en ligne le mercredi 11 janvier 2012



11 janvier 2011

Libertés publiques : stop aux dérives policières, dans le 3e comme ailleurs

En réponse aux violences policières qui se sont déroulées à Paris centre – l’agression de notre camarade Denis du NPA et d’Act’Up au sein du commissariat du 3e rue aux Ours et l’interpellation de nos camarades du PC lors d’une vente de l’Huma dimanche rue Rambuteau –, une action unitaire est organisée.

Rassemblement unitaire contre les violences policières en présence de Martine Billard Mercredi 11 janvier 2012 rdv à 18h30 au croisement des rues Rambuteau et Beaubourg

Depuis dix ans, la politique de contrôle policier de la population imposée par Nicolas Sarkozy conduit à des dérives répétées dans tout le pays.

Deux incidents graves viennent de se produire dans le 3e arrondissement.

* Le vendredi 6 janvier à 5h, le matin, Denis (qui est salarié de l’association Act-Up et militant du NPA) a été interpellé sur la voie publique. Conduit au commissariat de la rue aux Ours, il a « osé » continuer de siffler l’Internationale malgré l’injonction de faire silence. Un policier l’a alors frappé au visage. Bilan : une fracture du plancher orbital de l’œil gauche (l’os situé sous l’œil), qui a occasionné douze jours d’ITT (incapacité temporaire totale de travailler). L’Inspection générale des services (IGS) a été saisie.

* Le dimanche 8 janvier au matin, des militants du PCF qui vendaient l’Humanité Dimanche comme toutes les semaines depuis des décennies rue Rambuteau, ont vu leur identité contrôlée par la police. Motif invoqué : « trouble à l’ordre public » ! Il faut croire que la vente d’une presse démocratique légale par ces « dangereux » activistes menaçait la République ! C’est le dispositif de vidéo-surveillance qui a alerté la police de leur présence et de leur activité "coupable ».

Il est inadmissible que la police puisse limiter les conditions de l’expression démocratique libre et plurielle.

Nous appelons à

* une distribution de tracts, en présence de Martine Billard, députée de la circonscription, et de délégations de tous les organisations soussignées, mercredi 11 janvier à 18h30, à l’angle des rues Rambuteau et Beaubourg.

* suivie à 19h d’un rassemblement devant le commissariat situé 4-6 rue aux Ours.

* un rassemblement dimanche 15 janvier à 10h30, rue Rambuteau

PCF, PG, FASE, NPA et des militants associatifs de défense des droits de l’homme, de solidarité avec les sans-papiers...


8 janvier 2011

http://www.dailymotion.com/video/xn...
Denis, Chronique d’une bavure policière ordinaire... par LaurentJacqua

Denis_Godard

Denis Gordard, militant internationaliste, membre du Comité Politique National du NPA a été la victime dans la nuit du 5 au 6 janvier d’une agression policière extrêmement violente, qui pourrait avoir des conséquences graves sur sa santé ;

En compagnie de deux camarades d"Act Up, il était interpellé par la BAC et emmené au commissariat du 3ème arrondissement de Paris pour des motifs futiles, et sans qu’il n’ait à aucun moment résisté à son interpellation.
Prenant prétexte que notre camarade sifflait "l’Internationale" un policier chargé de la gestion des "gardés" à vue s’est précipité sur celui-ci. Les coups portés par ce policier furent d’une telle violence que Denis, atteint d’une fracture du plancher de l’œil, devra subir dans les prochains jours une intervention chirurgicale délicate, car le nerf majeur qui "gère" la sensibilité du visage" est aujourd’hui touché. Les deux militants d’Act up qui venaient prendre des nouvelles ont été virés du commissariat.

Cette affaire, est grave. Si elle débute par un banal contrôle, les coups portés ensuite, à froid, au commissariat en font une "bavure" qui dénote un climat particulièrement lourd au sein de la police.

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Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2012 à 17:14, par Christiane En réponse à : Violences policières.

    On meurt beaucoup dans les commissariats, lors de contrôle de police ou d’interpellations :

    - Marignane : Karim Aouad 30 ans, 26 février 2004

    - Paris : Lamine Dieng 25 ans, le 17 juin 2007

    - Grasse : Hakim Ajimi 22 ans, le 9 mai 2008

    - Argenteuil : Ali Ziri 69 ans, le 9 juin 2009

    - Valentigney : Mohamed Boukrounou 41 ans, le13 novembre 2009

    - Colombes : Mamadou Maréga 38 ans, le 30 novembre 2010

    - Clermont Ferrand : Wissam El Yamni 30 ans, le 1er janvier 2012

    - Aulnay sous Bois : ............................... 25 ans, le 10 janvier 2012

    Sur le dernier drame d’Aulnay, le préfet de Seine-Saint-Denis Christian Lambert a lui expliqué que « les trois personnes étaient assises, menottées », tout en précisant que « le menottage s’était passé sans aucune violence..."

    Non seulement leur racisme tue mais en plus ils font preuve à chaque bavure d’un incroyable cynisme.

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