Une tribune pour les luttes

SOLIDARITE KANAKY

Condamnations scandaleuses à Nouméa
Libérez Gérard Jodar !

Pétition en ligne : Appel pour la libération immédiate des syndicalistes de l’USTKE

Article mis en ligne le lundi 6 juillet 2009

Pétition en ligne :

http://solidaritekanaky.org/spip.php?article222

Appel pour la libération immédiate des syndicalistes de l’USTKE

Le 29 juin à Nouméa, vingt huit militants de l’USTKE (Union des syndicats des travailleurs kanaks et des exploités) ont été condamnés à des peines de prison. Pour six d’entre eux, un mandat de dépôt a été prononcé à l’audience, ils sont depuis incarcérés au Camp Est, une prison déjà surpeuplée. C’est la direction du syndicat qui est visée par ce jugement dont le président Gérard Jodar (un an ferme) et le secrétaire général de la fédération du bâtiment Michel Safoka (un an ferme également).

Le motif officiel de la condamnation est « entrave à la circulation d’un aéronef » : le jeudi 28 mai, une journée de mobilisation était organisée par l’USTKE , au cours du rassemblement devant l’aérodrome de Nouméa de soutien aux salariés d’Air Calédonie en lutte depuis 2 mois contre un licenciement abusif, les gendarmes mobiles et le GIPN sont intervenus violemment repoussant les syndicalistes sur le tarmac. Vingt huit militants se sont réfugiés dans un avion vide pour se protéger de la pluie de gaz lacrymogène. A l’heure de l’intervention aucun avion ne circulait et c’est l’intervention policière qui a désorganisé le trafic par la suite.

Le verdict rendu est un verdict politique contre le syndicat indépendantiste. Le pouvoir cherche à museler la première organisation du territoire qui défend les droits de tous les travailleurs, qu’ils soient kanaks ou d’autres origines. Dans cette lointaine colonie où les prud’hommes n’existent pas, les salariés sont souvent amenés à mener des conflits longs pour faire valoir leurs droits face à un patronat arrogant qui bafoue leur dignité.

Nous refusons la criminalisation croissante de l’action syndicale et l’emprisonnement de syndicalistes

Nous exigeons la libération immédiate des militants de l’USTKE et de leurs dirigeants.

Collectif Solidarité Kanaky

http://solidaritekanaky.org


Syndicalistes calédoniens condamnés : nous sommes solidaires

lundi 6 juillet 2009

Prononcées le 29 juin à Nouméa contre vingt-huit membres du syndicat indépendantiste kanak USTKE, les condamnations suivantes marquent la dérive de la justice française dans cette colonie des antipodes : six peines de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience contre le président du syndicat Gérard Jodar (un an) et cinq autres militants ; trois peines de prison ferme sans mandat de dépôt ; dix-huit condamnations à de la prison avec sursis et une peine de 50 jours-amendes. L’incarcération immédiate alors que les condamnés ont interjeté appel du jugement est rare en France, surtout quand les prévenus se présentent libres au tribunal et qu’ils fournissent toutes les garanties de représentation.

Jeudi 28 mai à l’aube, des militants de l’USTKE avaient organisé devant l’aérodrome de Nouméa un rassemblement pacifique en soutien aux employés de la société Air Calédonie, à une heure où aucun vol n’était programmé. Les "forces de l’ordre" ont chargé à 7 heures. Face à un déluge de grenades lacrymogènes, une partie des manifestants s’est repliée sur le tarmac et quelques-uns se sont réfugiés dans un avion pour se protéger.

Les peines ont été prononcées pour "entrave à la circulation d’un aéronef" alors que c’est l’intervention des gardes mobiles et du groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) qui a poussé les syndicalistes sur le tarmac et désorganisé le trafic dans les heures qui ont suivi. Ce qui a été jugé, ce ne sont pas les incidents qui se sont produits à l’occasion du rassemblement syndical, mais le syndicat lui-même. L’USTKE gêne par sa capacité à mobiliser sur l’ensemble du territoire, tant sur la Grande Terre que sur les îles, dans tous les secteurs de l’économie et de la fonction publique.

INDÉPENDANCE DE LA KANAKY

Il gêne car il travaille dans le respect du peuple kanak, de ses traditions et de la coutume. Il gêne parce qu’il entretient des relations étroites avec les syndicats de travailleurs des pays du Pacifique sud ayant ou non accédé à l’indépendance, ainsi qu’avec la CGT en France. Le syndicat gêne parce qu’il a su fédérer largement au-delà de la sphère de la population kanak, parce qu’il est devenu un syndicat pluriethnique rassemblant femmes et hommes kanak, wallisiens et futuniens, tahitiens, vietnamiens, indonésiens, européens. Il gêne surtout parce que, depuis sa création, il revendique l’indépendance de la Kanaky, indépendance où chacun trouverait sa place.

Le syndicat gêne enfin car il a "impulsé" la création d’un parti politique, le Parti travailliste, dont les résultats aux dernières élections provinciales font craindre un regain de la revendication indépendantiste à la veille de la période du référendum qui doit déterminer l’avenir du territoire. Pour parvenir à affaiblir ce syndicat - et atteindre par ricochet le Parti travailliste naissant - il était nécessaire d’affaiblir et d’isoler l’USTKE en la criminalisant. C’est le but recherché par les manipulations policières et politiques qui ont présidé à ce procès.

En agissant de la sorte, les autorités prennent la responsabilité de créer les conditions d’une nouvelle période de troubles. Nous ne tolérerions pas que le secrétaire général et des militants d’une des grandes confédérations métropolitaines se trouvent soumis à pareil traitement. Ce qui serait inadmissible en France l’est aussi dans les pays et territoires d’outre-mer ! C’est pourquoi nous appelons au développement de la solidarité avec les syndicalistes emprisonnés et à la participation à toutes les initiatives pour dénoncer ce jugement. Nous réaffirmons notre entière solidarité avec tous les militants de l’USTKE.

Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste NPA ; José Bové, député européen Europe Ecologie ; Annick Coupé, secrétaire générale Union syndicale Solidaires ; Jean-Michel Joubier, responsable des relations internationales CGT.

http://www.lemonde.fr/opinions/arti...


28 militants USTKE étaient jugés en correctionnelle le 16 juin à NOUMEA suite au conflit AIRCAL.
29 juin - Verdict du procès : de lourdes peines de prison
4 juillet, manifestation de 5000 personnes à Nouméa pour demander leur libération.

Une manifestation de 5000 personnes a eu lieu samedi matin 4 juillet dans les rues de Nouméa, pour réclamer la libération de Gérard Jodar, président du syndicat indépendantiste USTKE condamné à 12 mois de prison ferme, et des 5 autres condamnés pour entrave à la circulation d’un aéronef.

"Nous sommes là pour dénoncer la criminalisation du syndicalisme et demander la libération de nos camarades, injustement emprisonnés", a déclaré Marie-Pierre Goyetche, vice-présidente de l’USTKE.

Une délégation a été reçue par le président du gouvernement, Philippe Gomes, puis par le directeur de cabinet du Haut-commissaire de la République.

Les syndicalistes ont également demandé le réglement du long conflit à la compagnie aérienne domestique Aircal pour lequel un protocole d’accord a été trouvé mais la direction a refusé de le signer.


http://www.ustke.org/syndicat/

Libération sans condition de nos camarades

Dans toute histoire d’émancipation d’un Pays, l’Etat colonisateur s’est toujours appliqué à réprimer sans réserve les forces vives en présence et parmi elles, les syndicalistes.
La condamnation et particulièrement le mandat de dépôt à l’encontre de 6 de nos camarades s’inscrit dans cette logique coloniale entretenue par l’Etat Français dans notre Pays et concrétisée à travers la décision rendue le 30 juin 2009 par le tribunal de Nouméa au nom du Peuple Français.
L’USTKE dénonce l’atteinte au libre exercice, du droit syndical, du droit de grève et condamne la criminalisation de l’action syndicale.

L’USTKE tient particulièrement à condamner le comportement du Président du conseil d’administration de la Compagnie Aircal qui depuis le début de ce conflit s’est caractérisé par son attitude méprisante à l’égard des grévistes.
Les difficultés actuelles notamment financières d’Air Calédonie ne sont pas le fait de la grève mais sont liées à une gestion catastrophique sur lesquelles nous exigeons un audit afin de mettre en exergue leur part de responsabilités dans cette affaire.

L’USTKE tient également à dénoncer l’implication de personnalités du monde syndical, de la mouvance citoyenne et de certains se revendiquant de la famille indépendantiste dans les contre-manifestations qui ont exigées l’arrestation de nos camarades et du Président de notre organisation. Ces attitudes que nous qualifions de trahison témoignent de leur collusion avec l’Etat français dans son entreprise néo-coloniale en Kanaky.

Les forces vives dont l’USTKE fait partie sont incontournables dans la réflexion autour d’un projet de société qui prend en compte les valeurs de partage de fraternité de tolérance et de justice.

Aussi nous exigeons la libération sans condition et dans les meilleurs délais de nos camarades dont le combat à nos côtés contribue à l’élaboration du destin commun.

L’USTKE appelle toutes les forces vives, les progressistes et tous ceux qui sont épris de justice et de liberté à soutenir le combat contre l’injustice et l’arbitraire en répondant massivement à la mobilisation pacifique qu’elle organise le samedi 04 juillet 2009 à Nouméa.

Rassemblement le samedi 04 Juillet à 8h00 au siège de l’USTKE.

Le Bureau Confédéral de l’USTKE



Lundi 29 juin 2009

Le président de l’USTKE, Gérard Jodar, a été condamné à un an de prison ferme, un mandat de dépôt immédiat a été prononcé à l’audience, il a été conduit au camp Est avec quatre autres syndicalistes pour purger de lourdes peines. Les 21 autres militants jugés ont écopé eux aussi de peines, soit de prison ferme avec aménagement, soit de prison avec sursis.

Les condamnations prononcées aujourd’hui à Nouméa sont scandaleuses. L’action syndicale et le droit de manifester sont des droits fondamentaux que seules les dictatures ne reconnaissent pas.
Jamais en métropole un tel jugement n’a été prononcé. Des manifestations avec des affrontements violents entre syndicalistes et forces de l’ordre s’y sont pourtant déjà déroulées (dockers, pêcheurs, agriculteurs ou salariés qui voient leur entreprise fermée).
Les motifs des condamnations sont injustifiables : « entrave à la circulation d’un aéronef », la manifestation de soutien aux employés de la société Air Calédonie a commencé à l’aube, l’intervention des forces de l’ordre a commencé à 7 heures du matin le 28 mai, une heure où aucun avion ne décolle de l’aéroport de Magenta, c’est donc les gardes mobiles qui ont provoqué le blocage du trafic. Quant aux « dégradation de biens publics », là aussi c’est l’intervention violente des forces de l’ordre qui les ont provoqué.

Ces condamnations sont la marque d’une justice coloniale qui veut faire taire l’USTKE, premier syndicat du territoire et qui revendique l’indépendance pour la Kanaky. Le NPA appelle à développer la solidarité avec les syndicalistes emprisonnés et à participer à toutes les initiatives pour dénoncer ce jugement. Le NPA réaffirme son entière solidarité avec tous les militants de l’USTKE

Olivier Besancenot


Après le conflit chez Carsud (Veolia) en janvier 2008, qui avait déjà mené ses dirigeants au tribunal, l’organisation UTSKE, majoritaire en Nouvelle-Calédonie, fait surtout les frais, une fois de plus, de la répression féroce qui sanctionne toute action syndicale sur l’île.

Sur ce territoire, le code du travail français ne s’applique pas, les conseils de prud’hommes n’existent pas, et le Mouvement des entreprises de France (Medef) local « appelle les entreprises à sanctionner les travailleurs qui se mettent en grève pour défendre le droit syndical », écrivait en novembre dernier Christian Darceaux dans Le Monde diplomatique


Répression anti-syndicale à Nouméa . Appel pour la relaxe des 28 syndicalistes de l’USTKE
28 militants USTKE étaient jugés en correctionnelle le 16 juin à NOUMEA suite au conflit AIRCAL.

Le procès de 28 syndicalistes de l’USTKE (Union des Syndicats des
Travailleurs Kanaks et des Exploités) s’est tenu à Nouméa le 16 juin.

Le
procureur a requis de lourdes peines de prison : 15 mois ferme contre
Gérard Jodar, le président du syndicat, de 3 mois à 1 an ferme contre six
autres militants et des peines avec sursis pour les autres. Le verdict doit
être rendu lundi 29 juin.

Ce qui s’est passé lors de la journée de mobilisation du 28 mai à
Nouméa : au cours d’un rassemblement organisé par l’USTKE le 28 mai dernier à
l’aérodrome Magenta à Nouméa les forces de l’ordre sont intervenues
violemment contre
les syndicalistes venus soutenir les employés d’Air Calédonie en lutte
depuis 3 mois
contre un licenciement abusif.
Face à une pluie de grenades lacrymogènes
dont certaines
envoyées en tir tendu, les syndicalistes se sont repliés sur le tarmac et
certains se sont
réfugiés dans les avions en stationnement.
28 militants dont le président
du syndicat, et
plusieurs membres de la direction ont été arrêtés et inculpés « d’entrave
à la circulation
d’un aéronef » (les avions étaient vides et en stationnement) et
détérioration d’un aéronef
alors que ce sont les policiers et gendarmes qui ont fait des dégradations
en intervenant
violemment dans les avions.
Quatre d’entre eux ont été placés en détention
provisoire
quelques jours et deux responsables de la fédération du bâtiment sont
toujours incarcérés.

L’USTKE est le premier syndicat du territoire, la répression et la
criminalisation de
son action est la marque de la volonté de l’Etat dans cette colonie de
casser le syndicat
par tous les moyens. Depuis l’arrivée sur le territoire du haut
commissaire Dassonville,
l’équivalent du préfet dans les colonies, les condamnations à de la prison
et à de lourdes
amendes se multiplient.

Le jour même des affrontements sur l’aérodrome, le
haut
commissaire, dans une conférence de presse a prétendu que des explosifs
avaient été
trouvés dans les avions ce qui bien entendu s’est révélé faux. Mais ces
propos visaient à
assimiler le combat syndical au terrorisme pour salir l’action des militants.

En 2008, 22 membres de l’USTKE ont été condamnés à de la prison ferme pour
les
affrontements qui avaient suivi l’intervention, à 2 heures du matin, des
gendarmes mobiles
contre le piquet de grève à la société CARSUD. Les accusés ont aussi écopé
de 140 000
euros d’amende…

Nous dénonçons la répression policière et judiciaire
systématique contre l’USTKE et ses militants.

Nous appelons à soutenir les syndicalistes de l’USTKE et
exiger l’arrêt des poursuites contre eux et leur relaxe pour
éviter que ne s’instaure à partir de cette lointaine colonie une
jurisprudence dangereuse pour tous les militants syndicaux.

Collectif SOLIDARITE KANAKY – http://www.solidaritekanaky.org

Pour signer l’appel, envoyer vos signatures à contact chez solidaritekanaky.org


Envoyer les messages pour exiger l’arrêt des poursuites à :

Congrès du Territoire : courrier chez congres.nc

Président du Gouvernement : cellule.communication chez gouv.nc

Sénat coutumier : senat-coutumier chez gouv.nc

HAUT-COMMISSARIAT : haussariat chez hc.etat.nc

Ecrire également au Ministère de l’Intérieur, à celui de la
Justice et au Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer.

Collectif SOLIDARITE KANAKY – http://www.solidaritekanaky.org


http://www.dailymotion.com/USTKE

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Vos commentaires

  • Le 30 juin 2009 à 21:13 En réponse à : Condamnations scandaleuses à Nouméa
    Libérez Gérard Jodar !

    Monsieur Besancenot,

    Jamais en métropôle un syndicat digne de ce nom n’aurait osé dégrader ce qui fait partie de l’outil de travail des employés d’une société. Comment se syndicat, sencé représenter les Kanaks, a-t-il pu permettre les insultes proférées à l’encontre de Monsieur Naisseline, Grand coutumier des Îles Loyauté ?
    Vous ométez (volentairement ou par manque d’information ?) que les actions de banditisme de ce syndicat ont suscité de vives protestations et des manifestations de la part de la population de Nelle-Calédonie où toutes les éthnies étaient présentes. Marie-Claude Tjibaou elle-même fait partie des meneurs de ces protestations. L’action de l’USTKE a pour origine la non reconduction du CDD d’une employée qui avait brisé le secret professionnel en indiquant à sa mère la présence de son père (infidèle) sur l’un des vols. Le conflit généré par l’USTKE est donc disproportionné.
    Enfin, je trouve dommage que quelqu’un comme vous avec des messages importants à véhiculer se décridibilise en écrivant des articles idéologiques, non factuels, mais qui je vous l’accorde ont tendance a attirer plus de sympathisants de part leur simplicité.

  • Le 1er juillet 2009 à 12:05, par Christiane En réponse à : Communiqué de presse de Gabriel Païta, Doyen du Sénat Coutumier

    Quand un chien mord un peu pour résister aux humiliations, on l’accuse d’avoir la rage

    Communiqué de presse de Gabriel Païta

    En tant que Doyen du Sénat Coutumier, j’aimerais réagir quant aux déclarations de Monsieur Hnaïsseline Nidoïsh sur RFO-NC qui s’indigne, en tant que chef coutumier, des insultes proférées à son encontre par des syndicalistes de l’USTKE.

    Je tiens à préciser, d’une part, que Monsieur Hnaïsseline Nidoïsh ne peut plus être considéré comme Grand Chef de Guahma en exercice puisqu’il a déjà cédé sa fonction, il y a quelques années, à son fils Hnaïsseline Doku Caas et que d’autres part, en région coutumier Djubéa Kaponé, Monsieur Hnaïsseline n’est que simple citoyen, membre de la société Aircal, sans avoir le statut de Grand Chef Coutumier.

    Ce conflit, qui oppose deux idéologistes distinctes à savoir la démocratie et la coutume, a le mérite de poser la question fondamentale qui est la suivante : " Est-ce qu’un Grand Chef peut se présenter aux élections démocratiques ? " ou " Est-ce que la Reine d’Angleterre peut se présenter aux élections démocratiques ? ".

    Je pense qu’il est grand temps que le kanak se détermine par rapport à des choix stratégiques clairs qui ne laissent aucune ambiguïté entre la démocratie et la coutume.

    Un Grand Chef qui choisit la formule démocratique doit renoncer à sa chefferie.

    Dans cette confusion des genres, à qui profite le crime ??

    Et c’est la raison pour laquelle, je sollicite la relaxe pour Gérard Jodar et ses compagnons car, dans cette affaire, le Haut Commissaire représentant l’Etat n’a pas jouer pleinement son rôle d’arbitre, mais a délibérément pris parti en faveur de Monsieur Hnaïsseline contre l’USTKE.

    Pour conclure, l’Etat français a-t-il tout manigancer dans le seul but de déstabiliser le nouveau gouvernement de la Nouvelle Calédonie ?

    Gabriel Païta

    Sénateur et Doyen du Sénat de Nouvelle Calédonie

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