Une tribune pour les luttes

Faucheurs volontaires : la justice s’acharne contre ceux qui ont eu raison trop tôt !

Article mis en ligne le mardi 1er décembre 2009

La Confédération paysanne dénonce l’acharnement du Parquet à poursuivre en appel les faucheurs volontaires.

Comme à Versailles la semaine dernière où se déroulait le procès des 58 faucheurs de Poinville ou à Bordeaux, où ont été jugés les faucheurs volontaires pour leur action de traçage d’OGM à Lugos, les faucheurs sont poursuivis et condamnés pour avoir eu raison trop tôt .

L’extrême sévérité du jugement rendu hier à Bordeaux, condamnant les 12 faucheurs à des peines allant jusqu’à 1 an de prison avec sursis, ainsi que de lourdes amendes, est inacceptable. Deux poids, deux mesures : L’agri-manager qui avait utilisé son arme contre des personnes et son 4 /4 contre des voitures, a lui, été relaxé.

Cette politique de répression est en totale contradiction avec la décision de la France de mettre en place un moratoire sur la culture du maïs OGM Mon 810, moratoire obtenu grâce à la détermination sans faille des faucheurs volontaires, paysans, citoyens et élus. Le combat des faucheurs volontaires a reçu le soutien de l’ensemble de la société française qui refuse les OGM dans les champs comme dans leurs assiettes.

Les OGM continuent cependant à rentrer en France avec l’alimentation des animaux d’élevage. Non étiquetés, les produits de ces animaux se retrouvent dans nos assiettes sans que nous en sachions rien.

La Confédération paysanne salue l’action des faucheurs volontaires qui ont bloqué ce week-end le déchargement d’un cargo dans le port de Lorient de soja génétiquement modifié en provenance d’Amérique latine.

La Confédération paysanne dénonce l’importation massive de soja transgénique produit dans les pays du Sud au détriment de l’alimentation des populations locales et des forêts primaires dans le seul but de nourrir nos élevages hors-sol.

Les peuples d’Europe doivent gagner leur autonomie protéïnique et sans OGM, c’est l’élément indispensable pour garantir la souveraineté alimentaire des peuples du Nord comme du Sud.

Contact :

Michel David, secrétaire national : 06 30 87 21 13
Philippe Collin, Porte-parole : 06 76 41 07 18

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